Des groupes communautaires et étudiants dénoncent les hausses de tarifs dans le transport en commun MONTRÉAL, le 25 nov. /CNW Telbec/ - Des groupes communautaires et étudiants recueillent des centaines de signatures de formulaires de plaintes contre les hausses abusives des tarifs du transport en commun. À quelques heures du débat des chefs et à quelques jours de l'adoption d'une proposition d'augmentation des tarifs de la STM par la ville de Montréal, la Table Régionale des Organismes Volontaires d'Éducation Populaire (TROVEP de Montréal), la Table Régionale des Centres de Femmes du Montréal Métropolitain et Laval (TRCFMML) ainsi que L'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) s'unissent pour dénoncer les impacts des hausses tarifaires pour les Montréalaises et les Montréalais les plus pauvres. Lors de son dernier conseil d'administration, la STM a adopté des hausses de tarifs de 3.3%. La CAM passerait donc de 66.25$ à 68.50$ à partir du 1er janvier 2009. Anne-Marie de la Sablonnière, de l'Écho des femmes de la Petite-Patrie, résume ainsi la situation : "De plus en plus de femmes n'arrivent plus à boucler leurs budgets. Avec les augmentations du coût des loyers, la hausse des prix des denrées alimentaires, des coûts de chauffage et des tarifs du transport en commun, nos participantes n'arrivent plus à tout payer. Résultat : elles coupent souvent dans le seul poste de dépenses qui reste, le transport. On doit se rappeler que plus on hausse ces tarifs moins les femmes ont les moyens de se déplacer et plus elles sont isolées". Aussi, comme l'indique Alexandre Vidal de l'ASSÉ : "Augmenter les coûts du transport en commun, c'est ajouter un frein supplémentaire à l'accès à l'éducation". La TROVEP de Montréal, la TRCFMML et L'ASSÉ tiennent à rappeler qu'il est urgent d'adopter une politique de tarification sociale qui garantit le droit à la mobilité pour toutes et tous. Nous tenons aussi à rappeler qu'hausser les tarifs c'est avancer vers l'arrière. -------- Source: TROVEP de Montréal