Le 8 décembre, votons pour dénoncer l'indifférence à la pauvreté
Je ne suis pas plus emballée que quiconque de la campagne électorale qui s’achève au Québec. Je suis probablement aussi désabusée de la politique que la moyenne des Québécois et des Québécoises. Pourtant j’irai voter, le 8 décembre, parce que ne pas le faire me laisserait l’impression de démissionner face à l’adversité. Je le ferai surtout pour protester contre le fait qu’on ait presque ignoré les plus pauvres de la société au cours de cette campagne. Ces pauvres dont on se souvient une fois l’an, à l’approche de Noël.
Le premier ministre du Québec a déclenché une élection pour obtenir une majorité en prétextant que la situation économique exigeait qu’"une seule paire de mains tienne le gouvernail". Pourtant, comme certains l’ont souligné, quand la tempête se lève sur l’océan, toutes les paires de mains sont les bienvenues pour empêcher le navire de sombrer. Un gouvernement minoritaire ne nous avait pas si mal servi, au Québec, au cours des 18 derniers mois. Nous aurions pu attendre au moins une autre année pour aller en élection.
Nous sommes censé-es être au bord d’un précipice financier et économique, mais la valse des millions et des millards n’a pas cessé depuis le début de la campagne électorale, de quoi ébahir ceux et celles qui se font dire, depuis des lustres, que le Québec n’a pas les moyens d’éliminer la pauvreté. Comme on l’a toujours fait, on projette encore de demander aux plus pauvres de soutenir les plus riches de la société. (...) Excepté Québec solidaire, qui s’est intéressé, au cours de cette campagne électorale, aux plus pauvres de la société ?
Lire l'article intégral: «Le 8 décembre, votons pour dénoncer l'indifférence à la pauvreté», par Micheline Carrier
AUTRES ARTICLES SUR LA POLITIQUE
Le Directeur général des élections appelle les Québécois et les Québécoises à exercer leur droit de vote, par Marcel Blanchet DGE.
Le Mouvement démocratie nouvelle interpelle les partis politiques sur le mode de scrutin, par Mercédez Roberge.
Lettre à la gouverneure générale Michaëlle Jean en faveur de la coalition des partis d'opposition à Ottawa, par Pascale Camirand.
Harper Rule: une gouvernance sexiste et inéquitable, par Andrée Côté
Les Conservateurs ont tort d'appeler à manifester le 6 décembre pour soutenir Harper.
Prix Condorcet-Dessaules du Mouvement laïque québécois à Danielle Payette.
Politique municipale - "Un conseil, ça prend des Elles".
Sisyphe.org.
Une banque d'articles.
Textes anglais.
Livres de Sisyphe.