Conjointes de fait - Au-delà des 50 millions$, il y a les autres femmes

Conjointes de fait - Au-delà des 50 millions$, il y a les autres femmes

La Cour supérieure entend ces jours-ci l’affaire de l’ex-conjointe de fait qui demande 50 millions $ à son ex-conjoint et une pension alimentaire pour elle-même, protections auxquelles elle n’a pas droit parce qu’elle n’est pas mariée (ou son union civile n’a pas été enregistrée). On apprend aussi que l’ex-conjoint lui fournirait déjà une maison de très grand luxe, avec le personnel, et verserait une pension alimentaire substantielle aux trois enfants, comme sa fortune le lui permet. Il s’agit ici malheureusement d’un mauvais « test case ». Mais seules des personnes fortunées peuvent demander aux tribunaux de trancher, compte tenu des coûts engendrés. On peine à croire à la situation économique précaire de Madame, âgée de 34 ans. On a vu pire ! Mais il faut aller au-delà des faits particuliers de cette affaire et des gros montants en jeu, qui ne représentent pas la réalité des femmes ordinaires, ex-conjointes de fait, pour voir les véritables enjeux. Au Québec, depuis plus de 30 ans, la protection juridique des conjointes de fait contre les conséquences désastreuses de la rupture de leur union soulève la question de la liberté de choix. Lire l'article «Protection juridique des conjointes de fait - Au-delà des 50 millions $, il y a les autres femmes», par Louise Langevin, titulaire de la Chaire d’étude Claire-Bonenfant sur la condition des femmes * «Réconcilier les garçons avec l'étude et les filles avec l'activité physique», par Stéphanie LeBlanc Très souvent, lorsqu’on cherche des solutions pour intéresser les garçons à l’école ou pour diminuer la délinquance juvénile masculine, le sport revient très souvent. Il est vrai que le sport permet de canaliser sainement l’énergie et même l’agressivité. J’ai toujours trouvé dommage que l’importance de l’éducation physique dans l’apprentissage scolaire soit tellement sous-estimée et je crois que le nombre d’heures en éducation physique devrait être augmenté, une mesure qui aurait des effets bénéfiques sur tous les enfants. Cependant, je crois qu’on fait fausse route lorsqu’on présente l’activité physique comme l’unique façon pour les garçons de s’intéresser à l’école et de ne pas devenir délinquants, en particulier lorsque cette promotion du sport est motivée par une volonté de valoriser chez ceux-ci un modèle unique et très stéréotypé d’identification masculine. Lire la suite. * «Un premier recueil de haïkus par des femmes francophone», par Élaine Audet Pour fêter son cinquième anniversaire, l’Association française de haïkus a choisi de publier, pour la première fois, un recueil de haïkus écrits par des femmes de la francophonie, "Regards de femmes". Les auteures vivent sur quatre continents, dont la moitié au Québec. Le haïku a été créé au XVIIe siècle par le poète japonais Bashô qui le définit comme "simplement ce qui arrive en tel lieu, à tel moment". Sa forme classique est très réglementée. Lire l'article. * «Quand on préfère les cierges aux lumières», par Louise Mailloux, professeure de philosophie. Lire l'article. Sisyphe