Les promesses du G20 doivent être suivies d’actions concrètes

Les promesses du G20 doivent être suivies d’actions concrètes

Communiqué

Les résultats du Sommet du G20 de Londres ont été meilleurs que prévus. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont reconnu que la gravité de la crise financière nécessitait un engagement commun pour la relance de l’économie mondiale. Ils se sont engagés à « prendre toutes les mesures nécessaires pour… rétablir la confiance, la croissance et l’emploi ».

Les partenaires de l’IE au sein des Global Unions, la Confédération syndicale internationale (CSI) et la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE (TUAC) évalueront les promesses qui ont été faites pour rétablir le système financier, réformer les institutions financières internationales, promouvoir le commerce mondial, et « œuvrer en faveur d’une reprise complète, écologique et durable ».

Par ailleurs, deux revendications clés de l’Internationale de l’Education ont été intégrées dans le communiqué des chefs d’Etat publié à l’issue du Sommet :


  • Réaffirmer l’engagement en faveur de la réalisation des Objectifs du Millénaire

  • Investir dans les individus en investissant dans l’éducation et la formation

Le Secrétaire général de l’IE Fred van Leeuwen a déclaré que ces deux promesses clés étaient le résultat de la pression mondiale exercée sur les gouvernements du G20. « Il s’agit-là d’une première preuve démontrant que, lorsque nous nous mobilisons ensemble avec nos partenaires syndicaux et la société civile, nous pouvons amener les dirigeants à prendre des mesures », a-t-il déclaré.

« Mais ce n’est qu’un début » a ajouté Fred van Leeuwen. « Les conclusions du G20 nous offrent les fondements sur lesquels baser notre action. Mais les déclarations faites lors des Sommets n’ont que trop rarement été suivies d’actions concrètes » a-t-il déclaré. « Il est capital de poursuivre la mobilisation et d’exiger que les déclarations soient mises en pratique. Pour les millions d’individus dans le monde qui sont touchés par la crise, chaque jour compte », a-t-il précisé.

Le Sommet a fait la une des médias en promettant d’octroyer un montant global de 1.000 milliards de dollars américains aux Fonds monétaire international, à la Banque mondiale et à d’autres banques de développement. L’IE travaillera en collaboration avec les partenaires du groupe des Global Unions afin d’analyser le contenu de ce programme financier et ses implications sur l’éducation dans les pays soutenus par ces institutions.

Consultez les liens connexes à cet article en visitant le site de l'Internationale de l'Éducation