La 2e Rencontre nationale des organismes communautaires de lutte au décrochage : un événement rassembleur et enrichissant pour le secteur et ses partenaires
MONTRÉAL, LE 9 AVRIL 2009 – Les 2 et 3 avril derniers se tenait la 2e Rencontre nationale des organismes communautaires de lutte au décrochage au Campus Notre-Dame-de-Foy, à Saint-Augustin-de-Desmaures. Plus de 150 intervenants issus de divers secteurs ont répondu à l’invitation du Regroupement des organismes communautaires de lutte au décrochage (ROCQLD). Au cours de ces deux journées, ils ont pu explorer ensemble un large éventail d’approches et d’initiatives issues du milieu communautaire, échanger sur diverses problématiques et discuter des perspectives de développement des pratiques de lutte au décrochage.
« Je dois dire que c’était vraiment impressionnant de voir l’énergie et l’enthousiasme des participants tout au long de la rencontre. Lorsqu’on parle de concertation, de collaboration intersectorielle, d’une volonté commune d’agir, je peux vous dire que pendant ces deux journées, cette volonté-là était palpable », indique Jean-François Lapointe, président du ROCQLD. On comptait en effet parmi les participants, outre des représentants d’organismes communautaires de lutte au décrochage, des intervenants oeuvrant auprès des familles, des jeunes, des personnes ayant des troubles d’apprentissage, d’autres issus des secteurs de l’alphabétisation et de l’éducation populaire, des représentants également de diverses concertations régionales, des paliers provincial et fédéral de gouvernement ainsi que des milieux de l’éducation, de la recherche et du secteur privé.
À l’heure où la concertation est sur toutes les lèvres, se pose forcément la question de l’identité, de la reconnaissance des champs de compétences de chacun. Se pose également celle de l’identification des besoins. Le climat de dialogue et d’ouverture qui a prévalu lors de cette rencontre nationale est du meilleur augure en regard du rôle fondamental que l’action communautaire autonome est appelée à jouer dans cette mobilisation intersectorielle pour favoriser la réussite éducative de nos jeunes.
« Nos organismes travaillent au quotidien avec les jeunes et les parents que les écoles ont justement le plus de difficulté à rejoindre. Ils connaissent bien leurs besoins et ils ont développé une multitude d’initiatives adaptées à une grande diversité de contextes. C’est une chose qui ressortait clairement aussi dans les différents ateliers : que ce soit les plus jeunes dans une perspective de prévention ou les raccrocheurs, dans son ensemble, le secteur rejoint des familles aussi bien en milieu urbain, semi-urbain que rural, ajoute M. Lapointe. Cette expertise-là est donc une base de référence très précieuse quand il s’agit d’élaborer des stratégies à plus grande échelle. »
Le Regroupement des organismes communautaires québécois de lutte au décrochage représente 38 organismes répartis dans 11 régions du Québec. Il a pour mission de favoriser la concertation et les échanges entre les organismes qui travaillent à la problématique du décrochage scolaire, d'assurer leur représentation en tant qu'interlocuteur privilégié auprès des diverses instances publiques et communautaires, et de les soutenir dans le développement et la consolidation de leurs activités.
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