Un troisième rassemblement à Montréal pour l’abolition des électrochocs
Montréal, le samedi 9 mai 2009. « Arrêtons la violence à l'égard des femmes, des mères et des grands-mères », tel est le cri de solidarité qui a été lancé aujourd'hui à Montréal, en cette veille de la fête des Mères, lors du troisième rassemblement annuel pour l’abolition des électrochocs (ou électroconvulsothérapie / ECT).
Madame Hélène Grandbois, militante internationale, a dénoncé le fait que les femmes étaient, dans une proportion de deux à trois fois plus souvent que les hommes, la cible des électrochocs. Elle a notamment souligné le fait qu’un pourcentage important de ceux-ci était donné à des femmes âgées. Pour sa part, madame Louise Harel, ancienne député d’Hochelaga-Maisonneuve et citoyenne engagée, a énoncé de nombreuses questions qui demeure toujours aujourd'hui sans réponse: « Pourquoi le nombre des électrochocs a-t-il plus que doublé en quinze ans? Pourquoi les deux tiers d'entre eux sont-ils administrés à des femmes? Pourquoi celles âgées de 65 ans et plus sont-elles plus susceptibles de subir cette thérapie? » Enfin, Ève-Marie Lacasse de la Table des groupes de femmes de Montréal a parlé de la violence faite aux femmes et de cette violence ultime que peut-être l’électrochoc pour une femme.
Après plusieurs années d'hésitation, le ministère de la Santé et des Services sociaux a montré une ouverture pour faire la lumière sur l'utilisation de cette technique controversée. Rappelons que dans un rapport commandé par le MSSS, le Dr Reiner Banken affirmait que « Les incertitudes quant à l’efficacité et aux risques de l’ECT demeurent importantes. Il est donc nécessaire de recueillir plus de données à cet égard. » Il y formulait aussi sept recommandations pour encadrer cette pratique psychiatrique. Six ans après la remise du rapport rien n'a encore été fait.
Cet événement, tenu en clôture de la Semaine nationale de la santé mentale, est l’initiative du Comité Pare-chocs. Au même moment des rassemblements similaires ont eu lieu à Toronto et à Cork en Irlande.
Madame Hélène Grandbois, militante internationale, a dénoncé le fait que les femmes étaient, dans une proportion de deux à trois fois plus souvent que les hommes, la cible des électrochocs. Elle a notamment souligné le fait qu’un pourcentage important de ceux-ci était donné à des femmes âgées. Pour sa part, madame Louise Harel, ancienne député d’Hochelaga-Maisonneuve et citoyenne engagée, a énoncé de nombreuses questions qui demeure toujours aujourd'hui sans réponse: « Pourquoi le nombre des électrochocs a-t-il plus que doublé en quinze ans? Pourquoi les deux tiers d'entre eux sont-ils administrés à des femmes? Pourquoi celles âgées de 65 ans et plus sont-elles plus susceptibles de subir cette thérapie? » Enfin, Ève-Marie Lacasse de la Table des groupes de femmes de Montréal a parlé de la violence faite aux femmes et de cette violence ultime que peut-être l’électrochoc pour une femme.
Après plusieurs années d'hésitation, le ministère de la Santé et des Services sociaux a montré une ouverture pour faire la lumière sur l'utilisation de cette technique controversée. Rappelons que dans un rapport commandé par le MSSS, le Dr Reiner Banken affirmait que « Les incertitudes quant à l’efficacité et aux risques de l’ECT demeurent importantes. Il est donc nécessaire de recueillir plus de données à cet égard. » Il y formulait aussi sept recommandations pour encadrer cette pratique psychiatrique. Six ans après la remise du rapport rien n'a encore été fait.
Cet événement, tenu en clôture de la Semaine nationale de la santé mentale, est l’initiative du Comité Pare-chocs. Au même moment des rassemblements similaires ont eu lieu à Toronto et à Cork en Irlande.