Stratégie d’action visant la persévérance et la réussite scolaires : À problème complexe, des solutions multiples s’imposent...

Stratégie d’action visant la persévérance et la réussite scolaires : À problème complexe, des solutions multiples s’imposent...

Communiqué
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Stratégie d’action visant la persévérance et la réussite scolaires

À problème complexe, des solutions multiples s’imposent…

Montréal, le lundi 14 septembre 2009 – Le RGPAQ déplore que la Stratégie d’action visant la persévérance et la réussite scolaires accorde si peu de moyens concrets pour combattre les inégalités sociales et économiques qui constituent l’une des racines principales du décrochage scolaire et de l’analphabétisme. Cette omission limitera l’efficacité d’un plan qui demeure trop simple pour s’attaquer à un problème fort complexe.

«D’entrée de jeu, on nous dit que l’école ne peut plus, à elle seule, assumer la lutte contre le décrochage scolaire, souligne Caroline Meunier, responsable des dossiers politiques au RGPAQ. Pourtant, la stratégie présentée par le MÉLS se concentre surtout sur des solutions scolaires et délaisse les facteurs qui sortent du cadre de l’école».

En effet, nombreux sont les facteurs qui contribuent au décrochage scolaire. «Ce qui se passe à l’école est crucial et tout plan d’action de lutte contre le décrochage scolaire doit viser à améliorer l’action de l’école, lance Caroline Meunier. Mais cet aspect doit s’accompagner d’un effort réel d’amélioration des conditions socio-économiques des jeunes et de leur famille. Par exemple, on oublie trop souvent que l’alphabétisme des parents influe sur la façon dont les enfants affronteront leur propre alphabétisation et leur cheminement scolaire».

Le décrochage scolaire des jeunes et l’analphabétisme des adultes sont des problèmes sociaux qui se côtoient socialement, géographiquement et qui partagent les mêmes causes. «Nous l’avons dit à maintes reprises : lutter contre l’analphabétisme, c’est aussi lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Nous devons ajouter que pour lutter contre le décrochage scolaire des jeunes, nous devons parallèlement lutter contre l’analphabétisme des adultes et la pauvreté. On oublie trop souvent de faire les liens qui s’imposent entre ces objectifs, ce qui donne des plans d’action qui ne s’attaquent que partiellement aux problèmes et qui risquent donc d’échouer», conclut madame Meunier.

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