L'ONU va créer une nouvelle agence unique pour traiter des droits des femmes

L'ONU va créer une nouvelle agence unique pour traiter des droits des femmes

L'ONU va créer une nouvelle agence unique pour traiter des droits des femmes

15 septembre 2009 – Quatre agences et bureaux des Nations Unies seront fusionnés pour créer une nouvelle agence unique au sein de l'Organisation pour promouvoir les droits et le bien être des femmes à travers le monde et pour travailler à l'égalité entre les hommes et les femmes.

L'Assemblée générale de l'ONU a adopté lundi soir une résolution sur l'amélioration de cohérence du système au sein de l'ONU, et le texte souligne le soutien des Etats membres à un nouvel organe, dirigé par un Secrétaire général adjoint, pour traiter des questions concernant les femmes.

La résolution précise que le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM), la Division pour l'avancement des femmes, le Bureau du Conseiller spécial sur les questions de genre et l'Institut des Nations Unies sur la formation et la recherche internationale pour l'avancement des femmes (UN-INSTRAW) seront fusionnés.

Dans une déclaration publiée mardi par sa porte-parole, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déclaré qu'il était « particulièrement satisfait » que l'Assemblée ait accepté sa proposition pour « une promotion plus solide » des droits des femmes au sein d'une nouvelle entité.

« Une importante mesure a été prise pour renforcer le travail des Nations Unies dans le domaine de l'égalité des genres et pour donner du pouvoir aux femmes, ainsi que pour garantir une mise en œuvre efficace des activités opérationnelles en faveur du développement, domaine qui constitue une autre composante essentielle de la résolution », souligne la déclaration.

M. Ban affirme dans la déclaration qu'il a nommé plus de femmes à des postes de responsabilité qu'à tout autre moment dans l'histoire de l'ONU, dont neuf femmes au rang de Secrétaire général adjoint. Le nombre de femmes à des postes de haut niveau a augmenté de 40% lors de son mandat.

La résolution de l'Assemblée générale charge M. Ban de fournir aux Etats membres une proposition d'ensemble précisant la mission, la structure et le financement de la nouvelle entité afin qu'elle puisse être créée le plus tôt possible.

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Source : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=20068&Cr=femmes&Cr1=ONU, transmis par Isabelle Coutant, CDÉACF


 
Voir également :

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CLÔT SA SOIXANTE-TROISIÈME SESSION EN APPUYANT LA CRÉATION D’UNE ENTITÉ COMPOSITE CHARGÉE D’EXAMINER LA QUESTION DES FEMMES


14/09/2009 - L’Assemblée générale a conclu aujourd’hui les travaux de sa soixante-troisième session en appuyant la création d’une entité composite qui regroupe les quatre instances principales chargées de la promotion de la femme (A/63/L.103).

[...]

Par une résolution sur la cohérence du système de l’ONU, l’Assemblée générale a exprimé un soutien fort, malgré un processus de consultations contesté par certaines délégations, à la création d’une « entité composite » qui serait formée pour réunir les compétences du Bureau de la Conseillère spéciale pour la parité des sexes et la promotion de la femme, de la Division de la promotion de la femme, du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) et de l’Institut de recherche et de formation pour la promotion de la femme (INSTRAW).

Cette structure serait dirigée par un secrétaire général adjoint. Son mandat, ses modalités d’organisation, son organigramme et ses sources de financement seront fixés par le Secrétaire général.

Cette initiative a été saluée par plusieurs délégations, comme celles de l’Égypte, au nom du comité de coordination conjoint du Mouvement des non-alignés et du Groupe des 77 et de la Chine; de la Suède, au nom de l’Union européenne; de l’Islande, de l’Australie, au nom également du Canada et de la Nouvelle-Zélande; du Japon; des États-Unis; du Mexique; du Royaume-Uni; de l’Irlande; de la République de Corée; du Chili; du Rwanda; de la Suisse; de la Barbade et de la République-Unie de Tanzanie.

Celles-ci ont demandé que l’entité composite soit opérationnelle le plus rapidement possible et que le Secrétaire général nomme sans attendre le secrétaire général adjoint qui sera à sa tête. Certaines délégations ont noté la contribution essentielle de la société civile dans le processus qui a conduit à la création de cette entité. Le Royaume-Uni souhaite doubler le financement des activités de promotion de la femme dans le cadre de cette nouvelle entité, a annoncé sa représentante.

De leur côté, le Japon et la Fédération de Russie, tout en soutenant les efforts de réforme architecturale en vue d’une cohérence du système en matière de promotion de la femme, ont considéré que le processus de consultations sur cette question n’avait pas été suffisamment transparent, relevant qu’il n’avait pas fait l’objet de consultations ouvertes au niveau gouvernemental. La Fédération de Russie a en outre estimé qu’il n’était pas utile de « centrer la réforme uniquement sur des organes intergouvernementaux ». Le Japon a souhaité, pour sa part, que la nouvelle entité reste de dimension gérable pour être assurément efficace.

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Source : ONU - http://www.un.org/News/fr-press/docs/2009/AG10854.doc.htm