L’abolition du registre des armes à feu : Les chefs Ignatieff et Layton sommés d'agir
L’abolition du registre des armes à feu :
Montréal, le vendredi 30 octobre 2009 – La Fédération des femmes du Québec (FFQ) interpelle fortement les chefs des partis de l’opposition à rappeler à leurs députéEs qu’il est impératif de voter contre le projet de loi C-391, qui prévoit l’élimination de l’enregistrement des armes à feu et la destruction du registre actuel. Si le C-391 est adopté le 4 novembre prochain, les femmes perdront un outil efficace dans la lutte contre les violences envers les femmes.
« Si messieurs Ignatieff et Layton sont pour le droit des femmes à la sécurité, ils doivent interpeler leurs députéEs à voter contre le C-391, geste qu’ils refusent de faire jusqu’à présent. À la veille du 20e anniversaire de la tuerie des quatorze jeunes femmes à l’École Polytechnique, tragédie qui a motivé la création du registre, ce silence est incompréhensible », a déploré Alexa Conradi, présidente de la FFQ. « Ce silence est d’autant plus incompréhensible alors que monsieur Layton se targue d’avoir participé à la conception de la Campagne du ruban blanc pour enrayer la violence faite aux femmes, et que monsieur Ignatieff s’est déjà engagé dans le passé à défendre le contrôle des armes à feu ».
Le risque de son adoption est réel. Puisque le C-391 est un projet de loi privé et non du gouvernement, la tradition veut que ce soit un vote libre. Cette stratégie des Conservateurs – c'est-à-dire de déguiser une politique du parti au pouvoir en initiative privée - semble fonctionner, car les partisans de l’abolition du registre n’ont que quelques votes à obtenir de la part des députés de l’opposition pour permettre au projet de loi de passer en deuxième lecture. « Nous demandons aux députéEs conservateurs du Québec de faire pencher la balance en votant contre le projet de loi », d’ajouter Alexa Conradi.
La Fédération des femmes du Québec compte 170 membres associatives et près de 600 membres individuelles. La FFQ est une organisation féministe dont les objectifs sont de promouvoir et de défendre les intérêts et les droits des femmes et de lutter contre toutes les formes de violence, de discrimination, de marginalisation ou d’exclusion à l’égard des femmes.
Renseignements : Stéfany Ranger, LCOM Communication, 514 393-3178, 1-877-393-3178, cell. : 514 679-7583.
Source : Fédération des femmes du Québec et le comité organisateur des 12 jours d’actions pour éliminer les violences envers les femmes : Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle, Fédération de ressources d’hébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec, Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec, L’R des centres de femmes du Québec, Regroupement des maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale, Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, Réseau d’action femmes handicapées Canada, Stella, l’amie de Maimie.
LES CHEFS IGNATIEFF ET LAYTON SOMMÉS D’AGIR
Montréal, le vendredi 30 octobre 2009 – La Fédération des femmes du Québec (FFQ) interpelle fortement les chefs des partis de l’opposition à rappeler à leurs députéEs qu’il est impératif de voter contre le projet de loi C-391, qui prévoit l’élimination de l’enregistrement des armes à feu et la destruction du registre actuel. Si le C-391 est adopté le 4 novembre prochain, les femmes perdront un outil efficace dans la lutte contre les violences envers les femmes.
« Si messieurs Ignatieff et Layton sont pour le droit des femmes à la sécurité, ils doivent interpeler leurs députéEs à voter contre le C-391, geste qu’ils refusent de faire jusqu’à présent. À la veille du 20e anniversaire de la tuerie des quatorze jeunes femmes à l’École Polytechnique, tragédie qui a motivé la création du registre, ce silence est incompréhensible », a déploré Alexa Conradi, présidente de la FFQ. « Ce silence est d’autant plus incompréhensible alors que monsieur Layton se targue d’avoir participé à la conception de la Campagne du ruban blanc pour enrayer la violence faite aux femmes, et que monsieur Ignatieff s’est déjà engagé dans le passé à défendre le contrôle des armes à feu ».
Le risque de son adoption est réel. Puisque le C-391 est un projet de loi privé et non du gouvernement, la tradition veut que ce soit un vote libre. Cette stratégie des Conservateurs – c'est-à-dire de déguiser une politique du parti au pouvoir en initiative privée - semble fonctionner, car les partisans de l’abolition du registre n’ont que quelques votes à obtenir de la part des députés de l’opposition pour permettre au projet de loi de passer en deuxième lecture. « Nous demandons aux députéEs conservateurs du Québec de faire pencher la balance en votant contre le projet de loi », d’ajouter Alexa Conradi.
La Fédération des femmes du Québec compte 170 membres associatives et près de 600 membres individuelles. La FFQ est une organisation féministe dont les objectifs sont de promouvoir et de défendre les intérêts et les droits des femmes et de lutter contre toutes les formes de violence, de discrimination, de marginalisation ou d’exclusion à l’égard des femmes.
Renseignements : Stéfany Ranger, LCOM Communication, 514 393-3178, 1-877-393-3178, cell. : 514 679-7583.
Source : Fédération des femmes du Québec et le comité organisateur des 12 jours d’actions pour éliminer les violences envers les femmes : Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle, Fédération de ressources d’hébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec, Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec, L’R des centres de femmes du Québec, Regroupement des maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale, Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, Réseau d’action femmes handicapées Canada, Stella, l’amie de Maimie.