Mères porteuses: la Commission de l'éthique opte pour le statu quo
Mères porteuses: la Commission de l'éthique opte pour le statu quo
Judith Lachapelle, La Presse
Le recours aux mères porteuses doit rester une activité d'exception dont l'État ne doit pas faciliter le recours, sans non plus l'interdire complètement, selon des experts en éthique mandatés par Québec pour se pencher sur la question. Le statu quo juridique est donc à privilégier, selon un rapport qui vient d'être remis au ministère de la Santé.
(...)
Les experts, placés devant cette situation délicate, ont choisi le statu quo. Faciliter l'accès à la gestation pour autrui risque de créer des «dérapages sur le plan de la marchandisation du corps des femmes», a confié à La Presse une source proche du dossier. «Mais en même temps, il faut éviter les dérapages liés à l'interdiction, qui favorisent le tourisme reproductif.»
La Commission juge donc que la gestation pour autrui «comporte des risques d'exploitation des femmes qui sont inacceptables sur le plan éthique». Par contre, une interdiction totale de la gestation pour autrui «peut inciter au tourisme procréatif et augmenter ainsi les risques d'exploitation des femmes pauvres à l'étranger».
(...)
Lire l'article intégrale sur Cyberpresse : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/200910/30/01-916787-meres-porteuses-la-commission-de-lethique-opte-pour-le-statu-quo.php
Judith Lachapelle, La Presse
Le recours aux mères porteuses doit rester une activité d'exception dont l'État ne doit pas faciliter le recours, sans non plus l'interdire complètement, selon des experts en éthique mandatés par Québec pour se pencher sur la question. Le statu quo juridique est donc à privilégier, selon un rapport qui vient d'être remis au ministère de la Santé.
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Les experts, placés devant cette situation délicate, ont choisi le statu quo. Faciliter l'accès à la gestation pour autrui risque de créer des «dérapages sur le plan de la marchandisation du corps des femmes», a confié à La Presse une source proche du dossier. «Mais en même temps, il faut éviter les dérapages liés à l'interdiction, qui favorisent le tourisme reproductif.»
La Commission juge donc que la gestation pour autrui «comporte des risques d'exploitation des femmes qui sont inacceptables sur le plan éthique». Par contre, une interdiction totale de la gestation pour autrui «peut inciter au tourisme procréatif et augmenter ainsi les risques d'exploitation des femmes pauvres à l'étranger».
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Lire l'article intégrale sur Cyberpresse : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/200910/30/01-916787-meres-porteuses-la-commission-de-lethique-opte-pour-le-statu-quo.php