La reconnaissance des acquis et compétences des femmes immigrantes diplômées à l'étranger : l'urgence d'agir
La reconnaissance des acquis et compétences des femmes immigrantes diplômées à l'étranger : l'urgence d'agir
Montréal, le 3 novembre 2009 : À l’occasion du lancement de son rapport de recherche portant sur la reconnaissance des acquis et des compétences des femmes immigrantes diplômées à l’étranger, Action travail des femmes (ATF), un organisme qui soutient les femmes dans leurs démarches pour accéder à l’emploi et qui lutte contre la discrimination des femmes au travail et à l’embauche, réitère l’urgence d’agir dans ce dossier.
À ce propos, l’organisme souligne que les femmes immigrantes arrivées ces dernières années au Québec ont souvent une scolarité élevée par rapport à la moyenne québécoise. Cependant, elles demeurent moins présentes sur le marché du travail et, quand elles y sont, leur salaire est généralement inférieur et leurs conditions de travail plus précaires. La recherche pointe très clairement les difficultés et obstacles particuliers que rencontrent les femmes immigrantes diplômées à l’étranger en vue de faire reconnaître leurs acquis scolaires et professionnels obtenus à l’étranger.
De l’avis d’ATF, il est impératif que les différents acteurs gouvernementaux appliquent l’analyse différenciée selon le sexe (ADS) dans les diverses politiques publiques relatives à l’immigration et l’intégration socioéconomique des personnes immigrantes. Cela, de manière à prendre en considération les besoins spécifiques des femmes immigrantes afin de mettre en place des mesures et des outils qui correspondent aux besoins imminents des femmes. Ainsi, les femmes immigrantes diplômées à l’étranger pourront-elles non seulement faire reconnaître leurs diplômes, mais s’assurer également d’un accès équitable aux mesures d’insertion en emploi.
En l’absence d’outils rigoureux et de mesures transparentes de reconnaissance de leurs diplômes et compétences acquis à l’étranger et dénués de toute forme de discrimination, les femmes immigrantes se retrouvent extrêmement désavantagées par rapport à leurs congénères masculins. Pour ces femmes, non seulement les difficultés liées à la reconnaissance des diplômes étrangers les maintiennent dans la pauvreté et la précarité, mais ces obstacles semblent, de surcroît, relever de la discrimination systémique. Il est grand temps que cela cesse.
Pour en savoir plus, Action travail des femmes vous invite au lancement de sa recherche action portant sur : La reconnaissance des diplômes et des compétences : difficultés et impacts chez les femmes immigrantes.
Date : jeudi le 5 novembre 2009
Heure : 9h30
Lieu : Centre Jean-Marie Gauvreau
911, Jean Talon-est, Montréal, local 006
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Contact : Amel Belhassen, chercheuse
514 768-7233
belhassena.atf@bellnet.ca
Montréal, le 3 novembre 2009 : À l’occasion du lancement de son rapport de recherche portant sur la reconnaissance des acquis et des compétences des femmes immigrantes diplômées à l’étranger, Action travail des femmes (ATF), un organisme qui soutient les femmes dans leurs démarches pour accéder à l’emploi et qui lutte contre la discrimination des femmes au travail et à l’embauche, réitère l’urgence d’agir dans ce dossier.
À ce propos, l’organisme souligne que les femmes immigrantes arrivées ces dernières années au Québec ont souvent une scolarité élevée par rapport à la moyenne québécoise. Cependant, elles demeurent moins présentes sur le marché du travail et, quand elles y sont, leur salaire est généralement inférieur et leurs conditions de travail plus précaires. La recherche pointe très clairement les difficultés et obstacles particuliers que rencontrent les femmes immigrantes diplômées à l’étranger en vue de faire reconnaître leurs acquis scolaires et professionnels obtenus à l’étranger.
De l’avis d’ATF, il est impératif que les différents acteurs gouvernementaux appliquent l’analyse différenciée selon le sexe (ADS) dans les diverses politiques publiques relatives à l’immigration et l’intégration socioéconomique des personnes immigrantes. Cela, de manière à prendre en considération les besoins spécifiques des femmes immigrantes afin de mettre en place des mesures et des outils qui correspondent aux besoins imminents des femmes. Ainsi, les femmes immigrantes diplômées à l’étranger pourront-elles non seulement faire reconnaître leurs diplômes, mais s’assurer également d’un accès équitable aux mesures d’insertion en emploi.
En l’absence d’outils rigoureux et de mesures transparentes de reconnaissance de leurs diplômes et compétences acquis à l’étranger et dénués de toute forme de discrimination, les femmes immigrantes se retrouvent extrêmement désavantagées par rapport à leurs congénères masculins. Pour ces femmes, non seulement les difficultés liées à la reconnaissance des diplômes étrangers les maintiennent dans la pauvreté et la précarité, mais ces obstacles semblent, de surcroît, relever de la discrimination systémique. Il est grand temps que cela cesse.
Pour en savoir plus, Action travail des femmes vous invite au lancement de sa recherche action portant sur : La reconnaissance des diplômes et des compétences : difficultés et impacts chez les femmes immigrantes.
Date : jeudi le 5 novembre 2009
Heure : 9h30
Lieu : Centre Jean-Marie Gauvreau
911, Jean Talon-est, Montréal, local 006
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Contact : Amel Belhassen, chercheuse
514 768-7233
belhassena.atf@bellnet.ca