« J’HAÏS LES FÉMINISTES ! », le 6 décembre 1989 et ses suites en librairie le 1er décembre
« J’HAÏS LES FÉMINISTES ! », le 6 décembre 1989 et ses suites en librairie le 1er décembre
«J’haïs les féministes», la déclaration de Marc Lépine au moment d’ouvrir le feu sur des étudiantes de l’École Polytechnique le 6 décembre 1989, a suscité une vive controverse, répercutée dans les médias dès le lendemain de la tragédie. Pourtant, 20 ans plus tard, cet événement qui a profondément marqué la mémoire collective est toujours absent des livres d’histoire du Québec.
S’inscrivant à même le travail de mémoire, cet ouvrage, à travers une étude minutieuse des médias (en particulier, des quotidiens La Presse, Le Devoir et The Globe and Mail), retrace l’évolution des réactions à la tuerie. Mélissa Blais s’intéresse aux multiples explications du geste de Marc Lépine, et défend les analyses et discours féministes, nés dans l’urgence, puis violemment discrédités ou détournés, malgré les intentions clairement exprimées par le tueur. Elle examine également les principales commémorations, notamment celles entourant le 10e anniversaire, et consacre un chapitre au film Polytechnique sorti en 2009.
« J’haïs les féministes ! » : le 6 décembre 1989 et ses suites éclaire les débats entre féminisme et
antiféminisme encore présents derrière cette tragédie.
« Alors que depuis plus de 20 ans, des féministes se mobilisent et continuent de sensibiliser la population au sujet des violences faites aux femmes, dénonçant le fait qu’il s’agit d’une prise de pouvoir généralement exercée par un ou des hommes sur une ou des femmes, des antiféministes de tout acabit cherchent à leur mettre des bâtons dans les roues et à renforcer les stéréotypes à leur endroit. “Les féministes causent du tort aux hommes”, s’exclament certains, “elles pensent que tous les hommes sont des Lépine en puissance”, s’indignent les autres. Avec de tels préjugés, comment est-il possible de saisir ce que les féministes ont réellement dit après le massacre du 6 décembre? » extrait
Mélissa Blais est candidate au doctorat en sociologie et professionnelle de recherche à l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. Elle a enseigné à l’Université du Québec en Outaouais et a codirigé l’ouvrage collectif Le mouvement masculiniste au Québec : L’antiféminisme démasqué (Remue-ménage, 2008). Elle est coordonnatrice générale des événements commémoratifs du 20e anniversaire de la tuerie du 6 décembre 1989 qui auront lieu à l’UQAM du 4 au 6 décembre 2009.
info : Élise Bergeron • 514 876-0097
les éditions du remue-ménage
110, rue Sainte-Thérèse, bur. 501
Montréal, H2Y 1E6
514 876-0097
info@editions-remuemenage.qc.ca
http://www.editions-remuemenage.qc.ca
«J’haïs les féministes», la déclaration de Marc Lépine au moment d’ouvrir le feu sur des étudiantes de l’École Polytechnique le 6 décembre 1989, a suscité une vive controverse, répercutée dans les médias dès le lendemain de la tragédie. Pourtant, 20 ans plus tard, cet événement qui a profondément marqué la mémoire collective est toujours absent des livres d’histoire du Québec.
S’inscrivant à même le travail de mémoire, cet ouvrage, à travers une étude minutieuse des médias (en particulier, des quotidiens La Presse, Le Devoir et The Globe and Mail), retrace l’évolution des réactions à la tuerie. Mélissa Blais s’intéresse aux multiples explications du geste de Marc Lépine, et défend les analyses et discours féministes, nés dans l’urgence, puis violemment discrédités ou détournés, malgré les intentions clairement exprimées par le tueur. Elle examine également les principales commémorations, notamment celles entourant le 10e anniversaire, et consacre un chapitre au film Polytechnique sorti en 2009.
« J’haïs les féministes ! » : le 6 décembre 1989 et ses suites éclaire les débats entre féminisme et
antiféminisme encore présents derrière cette tragédie.
« Alors que depuis plus de 20 ans, des féministes se mobilisent et continuent de sensibiliser la population au sujet des violences faites aux femmes, dénonçant le fait qu’il s’agit d’une prise de pouvoir généralement exercée par un ou des hommes sur une ou des femmes, des antiféministes de tout acabit cherchent à leur mettre des bâtons dans les roues et à renforcer les stéréotypes à leur endroit. “Les féministes causent du tort aux hommes”, s’exclament certains, “elles pensent que tous les hommes sont des Lépine en puissance”, s’indignent les autres. Avec de tels préjugés, comment est-il possible de saisir ce que les féministes ont réellement dit après le massacre du 6 décembre? » extrait
Mélissa Blais est candidate au doctorat en sociologie et professionnelle de recherche à l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. Elle a enseigné à l’Université du Québec en Outaouais et a codirigé l’ouvrage collectif Le mouvement masculiniste au Québec : L’antiféminisme démasqué (Remue-ménage, 2008). Elle est coordonnatrice générale des événements commémoratifs du 20e anniversaire de la tuerie du 6 décembre 1989 qui auront lieu à l’UQAM du 4 au 6 décembre 2009.
info : Élise Bergeron • 514 876-0097
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