Déclaration de l’Internationale de l'Éducation à l’occasion de la Journée mondiale pour l’élimination de la violence envers les femmes
Déclaration de l’Internationale de l'Éducation à l’occasion de la Journée mondiale pour l’élimination de la violence envers les femmes
Il n’y a PAS d’excuse. La violence à l’encontre des femmes relève de l’inégalité entre hommes et femmes.Les syndicats d’enseignants ont un rôle clé à tenir dans le combat contre les attitudes violentes fondées sur le genre et l’IE renouvelle son engagement pour les droits humains et l’égalité entre hommes et femmes.
2009 marque le 10ème anniversaire de la proclamation par les Nations Unies du 25 novembre comme étant la Journée mondiale pour l’élimination de la violence contre les femmes, les 20 ans d’existence de la Convention sur les droits de l’enfant (CDE) et les 30 ans d’existence de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), le traité international des droits humains pour les femmes adopté en 1979.
Les Conventions CEDAW et CDE pour les droits des femmes et des enfants font avancer l’égalité des genres. Elles sont complémentaires et se renforcent l’une l’autre. La CDE stipule que les droits garantis s’appliquent de façon égale aux garçons et aux filles et apporte une protection aux femmes, telle que des soins pré- et post-natals, l’éducation sur les avantages de l’allaitement maternel et l’éducation et les services concernant le planning familial. Les deux conventions connaissent des records en termes de ratification: 193 Etats pour la CDE et 186 pour le CEDAW.
Toutefois, l’idée que les femmes et les enfants soient détenteurs de droits est loin d’être reconnue universellement. Partout et dans chaque société, les femmes et les filles sont battues, violées ou forcées d’entretenir des relations sexuelles. En plus de l’impact que cela peut avoir sur leur santé, leur bien-être et leur vie, les conséquences économiques et sociales sont considérables.
Ce que font les syndicats
Les syndicats d’enseignants peuvent élever leur voix concernant ce problème. En plus du rôle que les enseignants jouent dans l’apport de compétences pour la vie et l’encouragement d’attitudes positives non-violentes, la vie des enseignants et leur participation au sein de syndicats, de l’éducation et de la société se trouvent limitées par la persistance de différentes formes de violence envers les femmes (harcèlement, codes vestimentaire, stéréotypes, etc.).
La première Conférence mondiale des femmes de l’IE, « Objectif Egalité », qui se tiendra à Bangkok en mai 2010, fournira l’occasion de développer une compréhension commune des concepts d’égalité entre hommes et femmes dans les syndicats, l’éducation et la société. Des groupes de travail lors de la Conférence s’intéresseront à l’impact des multiples formes de discrimination, reconnaîtront que la violence envers les femmes constitue une violation des droits humains et mettra l’accent sur femmes et les filles en tant que détentrices de droits.
Les participants à la Conférence analyseront aussi ce qu’il est nécessaire de faire afin de changer les schémas dominants de la masculinité en des schémas qui soient équitables du point de vue du genre et non-violents.
Dans le même temps, les affiliés ont également l’opportunité de répondre à l’enquête actuelle de l’IE passant en revue les progrès effectués et identifiant les défis existants relatifs à la condition des femmes dans les syndicats, l’éducation et la société, incluant la violence fondée sur le genre.
La collaboration est la clé
L’IE en appelle à ses affiliés pour que vous fassiez part de vos actions, de vos interventions et vos recherches sur des matières émergentes. Nous portons tous la responsabilité d’apporter notre contribution afin de réduire la violence aux niveaux individuel, local, national et mondial. L’IE fait un pas en avant pour la protection des droits des femmes et des hommes au sein des syndicats, de l’éducation et de la société.
[Source : http://www.ei-ie.org/fr/news/show.php?id=1013&theme=gender&country=global]
Il n’y a PAS d’excuse. La violence à l’encontre des femmes relève de l’inégalité entre hommes et femmes.Les syndicats d’enseignants ont un rôle clé à tenir dans le combat contre les attitudes violentes fondées sur le genre et l’IE renouvelle son engagement pour les droits humains et l’égalité entre hommes et femmes.
2009 marque le 10ème anniversaire de la proclamation par les Nations Unies du 25 novembre comme étant la Journée mondiale pour l’élimination de la violence contre les femmes, les 20 ans d’existence de la Convention sur les droits de l’enfant (CDE) et les 30 ans d’existence de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), le traité international des droits humains pour les femmes adopté en 1979.
Les Conventions CEDAW et CDE pour les droits des femmes et des enfants font avancer l’égalité des genres. Elles sont complémentaires et se renforcent l’une l’autre. La CDE stipule que les droits garantis s’appliquent de façon égale aux garçons et aux filles et apporte une protection aux femmes, telle que des soins pré- et post-natals, l’éducation sur les avantages de l’allaitement maternel et l’éducation et les services concernant le planning familial. Les deux conventions connaissent des records en termes de ratification: 193 Etats pour la CDE et 186 pour le CEDAW.
Toutefois, l’idée que les femmes et les enfants soient détenteurs de droits est loin d’être reconnue universellement. Partout et dans chaque société, les femmes et les filles sont battues, violées ou forcées d’entretenir des relations sexuelles. En plus de l’impact que cela peut avoir sur leur santé, leur bien-être et leur vie, les conséquences économiques et sociales sont considérables.
Ce que font les syndicats
Les syndicats d’enseignants peuvent élever leur voix concernant ce problème. En plus du rôle que les enseignants jouent dans l’apport de compétences pour la vie et l’encouragement d’attitudes positives non-violentes, la vie des enseignants et leur participation au sein de syndicats, de l’éducation et de la société se trouvent limitées par la persistance de différentes formes de violence envers les femmes (harcèlement, codes vestimentaire, stéréotypes, etc.).
La première Conférence mondiale des femmes de l’IE, « Objectif Egalité », qui se tiendra à Bangkok en mai 2010, fournira l’occasion de développer une compréhension commune des concepts d’égalité entre hommes et femmes dans les syndicats, l’éducation et la société. Des groupes de travail lors de la Conférence s’intéresseront à l’impact des multiples formes de discrimination, reconnaîtront que la violence envers les femmes constitue une violation des droits humains et mettra l’accent sur femmes et les filles en tant que détentrices de droits.
Les participants à la Conférence analyseront aussi ce qu’il est nécessaire de faire afin de changer les schémas dominants de la masculinité en des schémas qui soient équitables du point de vue du genre et non-violents.
Dans le même temps, les affiliés ont également l’opportunité de répondre à l’enquête actuelle de l’IE passant en revue les progrès effectués et identifiant les défis existants relatifs à la condition des femmes dans les syndicats, l’éducation et la société, incluant la violence fondée sur le genre.
La collaboration est la clé
L’IE en appelle à ses affiliés pour que vous fassiez part de vos actions, de vos interventions et vos recherches sur des matières émergentes. Nous portons tous la responsabilité d’apporter notre contribution afin de réduire la violence aux niveaux individuel, local, national et mondial. L’IE fait un pas en avant pour la protection des droits des femmes et des hommes au sein des syndicats, de l’éducation et de la société.
[Source : http://www.ei-ie.org/fr/news/show.php?id=1013&theme=gender&country=global]