L’Internationale de l'Éducation insiste sur le fait que l’éducation n’est pas une marchandise

L’Internationale de l'Éducation insiste sur le fait que l’éducation n’est pas une marchandise

Communiqué

L’éducation et les autres services publics constituent des droits humains fondamentaux, lesquels ne doivent en aucun cas être traités comme des marchandises ou soumis aux règles du commerce.

Dans une Déclaration à l’occasion de la 7ème conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce qui se tiendra à Genève à partir du 30 novembre, l’IE indique que les principes et les objectifs primordiaux de l’Accord général sur le commerce des services sont en conflit avec les valeurs de l'éducation.

L’IE explique que « l'AGCS est un accord commercial conçu pour ouvrir aux investisseurs de plus grands débouchés commerciaux. À l'opposé, l’objectif de l’éducation est de servir l’intérêt public. L’éducation permet de faire progresser la condition humaine, elle préserve les cultures et assure leur promotion et renforce la société civile et les institutions démocratiques ».

« Beaucoup de questions restent sans réponses en ce qui concerne l’impact potentiel des disciplines de l’AGCS sur l’éducation. Une fois un engagement pris, un pays pourra se voir contraint, en vertu des règles de l'AGCS, d’ouvrir son système éducatif et de permettre à des institutions et à des sociétés étrangères d’y mener librement des activités en matière d’éducation. Les autorités locales, les agences d’accréditation et de contrôle de la qualité notamment, n’auraient alors que peu de contrôle. »

-> Lisez l'intégralité de la déclaration (PDF)