Commémoration des 20 ans de la tuerie de l'École Polytechnique - Un devoir de mémoire au nom des 14 victimes et de la violence faite aux femmes
QUÉBEC, le 3 déc. /CNW Telbec/ - Le Conseil du statut de la femme (CSF) tient à commémorer les 20 ans de la tuerie de l'École Polytechnique où 14 jeunes étudiantes perdirent la vie. Pour la présidente du CSF, Mme Christiane Pelchat : "Nous avons le devoir de nous rappeler ces tragiques événements au nom des victimes assassinées du seul fait qu'elles étaient des femmes. Vingt ans après, nos pensées sont encore et toujours avec les familles de ces étudiantes pleines d'espoirs".
Selon le Conseil, ce triste événement incite aussi à réfléchir à la question de la violence faite aux femmes et aux féministes, violence malheureusement encore trop présente aujourd'hui dans ses multiples formes.
Pour marquer l'événement, le CSF s'associe au Colloque "La tuerie de l'École Polytechnique 20 ans plus tard", organisé par l'Institut de recherches et d'études féministes (IREF) de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Marc Rouillier, chercheur au CSF, y animera un atelier intitulé "Avons-nous occulté la misogynie?", ayant pour but un échange et une réflexion entre les participantes et le CSF. Par cet atelier, le Conseil s'interroge, à savoir si l'antiféminisme n'est pas devenu le nouveau véhicule pour permettre l'expression de la misogynie ? D'ailleurs, la rédactrice en chef de la Gazette des femmes, Nathalie Bissonnette, sera sur place afin de rendre compte des échanges dans le magazine. Cet atelier se tiendra le samedi 5 décembre, dans le cadre d'un panel qui débutera à 11 h et se terminera à 12 h.
Ce colloque permettra entre autres d'évaluer la signification qui a été attribuée à ce drame, au Québec et ailleurs, et de discuter du problème de la violence faite aux femmes et aux féministes, et ce, dans un contexte où nous voyons parfois dans notre société des activistes antiféministes, antifemmes, pousser l'odieux jusqu'à glorifier les assassinats du 6 décembre 1989. En effet, selon Mme Pelchat, il est inquiétant de constater à quel point les antiféministes et les masculinistes ont de l'écho et une certaine influence en dépit du fait qu'ils sont peu nombreux au sein de la population.
"Malgré tout, j'aborde avec espoir ce colloque qui permettra de discuter de la violence et de solutions. Je souhaite sincèrement que cette action en soit une de plus pour diminuer, voire éliminer la haine à l'endroit des femmes du monde entier", a conclu Mme Pelchat.
[Source : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/December2009/03/c7696.html]
Selon le Conseil, ce triste événement incite aussi à réfléchir à la question de la violence faite aux femmes et aux féministes, violence malheureusement encore trop présente aujourd'hui dans ses multiples formes.
Pour marquer l'événement, le CSF s'associe au Colloque "La tuerie de l'École Polytechnique 20 ans plus tard", organisé par l'Institut de recherches et d'études féministes (IREF) de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Marc Rouillier, chercheur au CSF, y animera un atelier intitulé "Avons-nous occulté la misogynie?", ayant pour but un échange et une réflexion entre les participantes et le CSF. Par cet atelier, le Conseil s'interroge, à savoir si l'antiféminisme n'est pas devenu le nouveau véhicule pour permettre l'expression de la misogynie ? D'ailleurs, la rédactrice en chef de la Gazette des femmes, Nathalie Bissonnette, sera sur place afin de rendre compte des échanges dans le magazine. Cet atelier se tiendra le samedi 5 décembre, dans le cadre d'un panel qui débutera à 11 h et se terminera à 12 h.
Ce colloque permettra entre autres d'évaluer la signification qui a été attribuée à ce drame, au Québec et ailleurs, et de discuter du problème de la violence faite aux femmes et aux féministes, et ce, dans un contexte où nous voyons parfois dans notre société des activistes antiféministes, antifemmes, pousser l'odieux jusqu'à glorifier les assassinats du 6 décembre 1989. En effet, selon Mme Pelchat, il est inquiétant de constater à quel point les antiféministes et les masculinistes ont de l'écho et une certaine influence en dépit du fait qu'ils sont peu nombreux au sein de la population.
"Malgré tout, j'aborde avec espoir ce colloque qui permettra de discuter de la violence et de solutions. Je souhaite sincèrement que cette action en soit une de plus pour diminuer, voire éliminer la haine à l'endroit des femmes du monde entier", a conclu Mme Pelchat.
[Source : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/December2009/03/c7696.html]