De 10 à 15 % des femmes affichent des comportements alimentaires déviants
Pendant que l'anorexie fait les manchettes, d'autres troubles alimentaires affectent d'autres groupes de femmes. Entre 10 et 15 % des femmes âgées de 20 à 40 ans rapportent au moins un comportement alimentaire déviant ou une attitude liée à l'alimentation qui soit exagérée.
Ces résultats sont contenus dans une nouvelle étude qui a été présentée début décembre aux Entretiens Jacques-Cartier, à Lyon, par Lise Gauvin, professeure au Département de médecine sociale et préventive de l'Université de Montréal.
«Nos résultats sont très préoccupants, a-t-elle dit, soulignant du même souffle que les femmes sont souvent exposées à des messages contradictoires. On les encourage d'un côté à maigrir, maigrir, maigrir, puis de l'autre à manger, manger, manger pour le plaisir.»
L'étude, à laquelle ont aussi contribué Howard Steiger, de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas, et Jean-Marc Brodeur, rattaché au même département que Mme Gauvin, confirme l'existence de troubles et comportements déjà recensés dans plusieurs enquêtes, notamment aux États-Unis.
Mais elle apporte un éclairage inédit sur la gloutonnerie ou l'orgie alimentaire (binge eating), caractérisée par une consommation excessive de nourriture accompagnée d'un sentiment de perte de contrôle. Quelque 13,7 % des femmes adopteraient ce comportement de un à cinq jours par mois ou à sept reprises à l'intérieur d'un même mois.
Pour lire la suite : http://www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-de-la-sante/de-10-a-15-des-femmes-affichent-des-comportements-alimentaires-deviants.html
Ces résultats sont contenus dans une nouvelle étude qui a été présentée début décembre aux Entretiens Jacques-Cartier, à Lyon, par Lise Gauvin, professeure au Département de médecine sociale et préventive de l'Université de Montréal.
«Nos résultats sont très préoccupants, a-t-elle dit, soulignant du même souffle que les femmes sont souvent exposées à des messages contradictoires. On les encourage d'un côté à maigrir, maigrir, maigrir, puis de l'autre à manger, manger, manger pour le plaisir.»
L'étude, à laquelle ont aussi contribué Howard Steiger, de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas, et Jean-Marc Brodeur, rattaché au même département que Mme Gauvin, confirme l'existence de troubles et comportements déjà recensés dans plusieurs enquêtes, notamment aux États-Unis.
Mais elle apporte un éclairage inédit sur la gloutonnerie ou l'orgie alimentaire (binge eating), caractérisée par une consommation excessive de nourriture accompagnée d'un sentiment de perte de contrôle. Quelque 13,7 % des femmes adopteraient ce comportement de un à cinq jours par mois ou à sept reprises à l'intérieur d'un même mois.
Pour lire la suite : http://www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-de-la-sante/de-10-a-15-des-femmes-affichent-des-comportements-alimentaires-deviants.html