MONTRÉAL — Réunis dans un colloque sur le futur de la pratique médicale au Québec, ce week-end à Montréal, plus de 200 étudiants en médecine se sont questionnés sur la féminisation de leur profession.

Sans être critique ou déplorer cette situation, un débat s'est tenu sur la possibilité d'imposer une limite au nombre d'admissions féminines dans les facultés de médecine. Certains ont même suggérés une forme de discrimination positive, pour faire en sorte d'assurer une plus forte présence masculine.

Selon le président de l'Association des médecins du Québec, Jean-François Lajoie, près de 70 pour cent des étudiants inscrits dans les différentes facultés sont des femmes. Ce nombre s'est considérablement accru au cours des dernières années.

Si Jean-François Lajoie reconnaît que cette situation demeure préoccupante pour plusieurs étudiants, il tient à préciser que l'Association n'a pas suggéré un tel débat.

Il maintient que les étudiants admis sont choisis en fonction de leurs résultats scolaires et de leurs performances lors des différentes entrevues et examens d'entrée. La composition étudiante majoritairement féminine ne tient qu'au fait que les filles réussissent davantage à se distinguer d'un point de vue académique.

_{[Source : http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5iKUKutT0nJAbLIvFmB7--DtQoOgQ]}