Le parti libéral du Canada est au travail pour garantir l’égalité aux femmes

Le parti libéral du Canada est au travail pour garantir l’égalité aux femmes

Communiqué

OTTAWA – Les libéraux travaillent aujourd'hui sur la Colline du Parlement : ils organisent une table ronde sur les questions relatives aux femmes pour maintenir le cap sur l'égalité des sexes et pour discuter de solutions concrètes à certaines des difficultés les plus ardues des Canadiennes.

« 40 ans après que la Commission royale d'enquête sur la situation de la femme a déposé son rapport révolutionnaire, trop de femmes sont encore laissées pour compte dans la société canadienne, a déclaré le chef libéral, Michael Ignatieff. En fait, sous le gouvernement Harper, l'écart entre les sexes s’agrandit, et c’est tout simplement inacceptable. »

« Le Canada a grand besoin d'un forum comme celui d'aujourd'hui. Il nous permet à tous d'examiner ces questions, afin que nous puissions unir nos efforts pour apporter des changements positifs essentiels », a dit Anita Neville, la porte-parole libérale responsable de la condition féminine.

La discussion du matin, qui a pour thème « les Canadiennes : il y a 40 ans et dans 40 ans », présentera des intervenantes parmi les plus énergiques et les plus éminentes de ce pays, qui défendent l'égalité et les droits des femmes. Elle portera sur un peu tout, des habitations à loyer modique aux femmes autochtones, en passant par les retraites et la sécurité du revenu. Les participantes feront le point sur les progrès faits dans l'égalité des sexes, sur la situation actuelle et sur les progrès qui restent à faire.

La première femme ministre des Affaires étrangères, Flora MacDonald, prononcera un discours, dans lequel elle parlera du pouvoir des femmes et des filles, dans le cadre de ses fonctions actuelles de fondatrice de Future Generations Canada, un organisme d'aide consacré au développement en Afghanistan.

La discussion de l’après-midi traitera des stratégies pour la sécurité économique des femmes en 2010 et dans l'avenir. Les femmes au Canada ne gagnent encore que 70 % de ce que gagnent leurs collègues masculins, quel que soit leur niveau d'éducation. Les femmes représentent une part disproportionnée des Canadiens ayant un faible revenu, particulièrement les femmes autochtones, les handicapées, les immigrantes et les réfugiées.

« Ce fossé entre hommes et femmes doit être comblé, si nous désirons réellement la prospérité pour le Canada dans l’avenir, a dit la présidente du caucus libéral féminin, Maria Minna. Les libéraux tiendront compte des idées et des propositions présentées à la table ronde d’aujourd’hui à la Chambre des communes, afin de presser le gouvernement de prendre des mesures concernant ces questions.

« Premièrement, le gouvernement devrait appuyer le projet de loi présenté par M. Ignatieff, au sujet de l’équité salariale, a déclaré Lise Zarac, députée de LaSalle-Émard. Il ne s’agit là que d’un exemple des mesures qu’il faut prendre pour faire comprendre à l’actuel gouvernement  qu’il ne peut pas retirer aux Canadiennes leurs droits acquis lors de difficiles batailles. »
 
Le projet de loi de M. Ignatieff sur l’équité salariale a déjà fait l’objet d’un premier débat, le mois dernier, avant que le Premier ministre ne décide de fermer le Parlement jusqu’en mars. Ce projet de loi vise à révoquer les mesures prévues dans le budget conservateur, qui faisaient de l’équité salariale une question relative au travail pouvant faire l’objet des négociations d’une convention collective régulière. Pourtant, l’équité salariale est une question de droit de la personne fondamental et d’égalité entre les sexes.

Données générales
La Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada

  • La Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada a été formée par le gouvernement libéral de Lester Pearson en 1967. Elle a présenté 167 recommandations au Parlement en décembre 1970.
  • En mars 1971, le Premier ministre Trudeau a chargé un groupe d’experts d’examiner ces recommandations et de proposer un plan de mise en œuvre.
  • La Commission royale a été créée pour répondre aux revendications des organismes de défense des femmes, qui demandaient au gouvernement de faire une étude de grande ampleur sur la place des femmes au Canada.
Voici quelques-unes des recommandations les plus importantes de la Commission :
  • L’établissement d’un âge minimal pour le mariage, soit dix-huit ans.
  • Que l’avortement soit permis à la demande de n’importe quelle femme enceinte depuis 3 mois ou moins, ou avec le consentement d’un médecin après ce délai.
  • L’affirmation du principe d’équité salariale, selon lequel un travail de valeur égale doit être rémunéré par un salaire égal.
  • La création, par l’entremise d’accords aux niveaux fédéral et provincial, d’un programme national de services de garde visant 450 000 enfants canadiens de moins de six ans afin d’aider les femmes qui travaillent à domicile et à l’extérieur.
  • Un revenu annuel garanti par le gouvernement fédéral à tous les chefs de familles monoparentales.
  • Soixante-huit des recommandations faites par la Commission concernaient les femmes et le travail, et la nécessité d’éliminer les préjugés de longue date qui excluaient les femmes du marché de travail.
  • La création de programmes de formation des adultes, de cours d’alphabétisation et de formations en enseignement pour les femmes autochtones.
  • Le rapport a recommandé la nomination immédiate de dix femmes au Sénat du Canada et d’autres juges féminines, et des mesures pour encourager les femmes à se porter candidates à des postes élus à tous les niveaux. 
[Source : http://www.liberal.ca/fr/newsroom/media-releases/17376_les-liberaux-sont-au-travail-pour-garantir-legalite-aux-femmes]
 

-> Voir aussi : Aide étrangère pour les femmes : les libéraux font des pressions sur Harper