La CREPUQ présente des propositions pour faire de l'éducation la priorité du Québec
Communiqué
Montréal, le 28 janvier 2010 - Afin de relancer l'économie et de relever les défis auxquels le Québec devra faire face au cours des prochaines années, la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) a formulé le 27 janvier, au ministre des Finances, monsieur Raymond Bachand, les recommandations suivantes :
- faire de l'éducation LA priorité nationale;
- reconnaître l'importance d'augmenter l'effort global de financement de l'éducation en général et du système universitaire en particulier;
- fixer des objectifs ambitieux en matière d'accroissement du taux de diplomation, d'offre accrue de formation continue et d'augmentation du financement de la recherche universitaire ;
- prendre des engagements fermes visant à faire du réseau universitaire québécois un chef de file, non seulement au Canada, mais aussi sur la scène internationale.
Les propositions mises de l'avant par la CREPUQ, dans le cadre des consultations prébudgétaires 2010, rejoignent manifestement le consensus établi par la centaine de participants présents lors de la rencontre économique de la semaine dernière indiquant que l'éducation doit être une priorité pour le gouvernement et la société québécoise.
"Une des priorités incontournables du Québec pour les prochaines années sera l'amélioration de sa productivité afin de maintenir le niveau de services attendu par la population. Cette amélioration de la productivité de l'économie québécoise passe immanquablement par un renforcement de l'ensemble du système d'éducation, en général, et du réseau universitaire, en particulier. Peu d'institutions peuvent autant que les universités contribuer à cette accélération de la productivité, à la fois par l'enseignement et par la recherche, et ce, en collaboration avec l'industrie et le gouvernement", a affirmé la présidente du Conseil d'administration de la CREPUQ, madame Heather Munroe-Blum, principale et vice-chancelière de l'Université McGill.
"L'amélioration de la situation financière des universités revêt une importance cruciale pour le Québec, car la formation et la recherche universitaires sont les clefs de la croissance et du développement de notre société. Parmi tous les grands secteurs d'intervention de l'État, l'éducation est celui qui contribue le plus à l'amélioration de la richesse et du mieux-être collectif. Les sociétés jouissant des taux de scolarisation les plus élevés sont parmi les plus riches et elles ont davantage que les autres les moyens d'offrir à leur population des services publics de qualité", a ajouté monsieur Daniel Zizian, président-directeur général de la CREPUQ.
Les propositions présentées au ministre des Finances dans le cadre des consultations prébudgétaires 2010 peuvent être consultées sur le site Internet de la CREPUQ.