Les entreprises d'économie sociale en aide domestique se mobilisent devant l'inaction du gouvernement Charest
DRUMMONDVILLE, QC, le 28 janv.- Réunies dans le cadre d'une rencontre nationale, près de 100 entreprises d'économie sociale en aide domestique (EÉSAD) au Québec en sont venues à un consensus face à l'incompréhension et au manque de vision du gouvernement en ce qui a trait au soutien à domicile. Pour offrir des services de qualité, assurer leur pérennité et offrir des conditions salariales décentes à leurs 6 000 travailleuses, elles n'auront d'autre choix que d'augmenter leur tarification. Ce sont donc près de 80 000 usagers, dont 80 % sont des aînés, qui en feront les frais.
Les problématiques se situent à deux niveaux. D'une part, les usagers, surtout des aînés, n'ont pas obtenu du gouvernement du Québec les 15 M$ nécessaires pour la mise à niveau du Programme d'exonération financière pour les services d'aide domestique (PEFSAD), ne serait-ce que pour rattraper l'augmentation du coût de la vie afin de leur permettre de maintenir leur capacité de se payer des services de soutien à domicile. Rappelons que les aides financières de ce programme pour les usagers sont demeurées les mêmes pendant 12 ans. Les EÉSAD ont, déjà depuis plusieurs années, assumé la responsabilité du gouvernement en maintenant les coûts pour les usagers en deçà du coût des services afin de leur permettre d'avoir accès auxdits services. Les entreprises l'ont fait à perte, ce qu'elles ne peuvent plus faire désormais.
Les EÉSAD sont des entreprises à but non lucratif. Pour bien desservir leur clientèle, elles doivent miser sur le développement des affaires, vendre leurs services à juste coût et offrir des conditions salariales convenables pour non seulement recruter, mais retenir leurs employées. En considérant seulement l'augmentation de 0,50 $ l'heure du salaire minimum prévue le 1er mai 2010, qui est tout à fait louable et souhaitable, qui s'ajoute à celle de l'année dernière, combinée à l'augmentation des taux à la CSST en janvier 2011, suite aux pertes à la Caisse de dépôt, ce sont tous des motifs qui pèsent lourd dans la balance de sorte que les entreprises font maintenant face à l'inévitable.
Conscientes que les hausses de tarifs des EÉSAD risquent de se traduire par l'abandon d'achat de services de la part des aînés les plus démunis financièrement, les entreprises emboîtent le pas de façon solidaire et refusent de porter l'odieux de la déresponsabilisation du gouvernement qui a abandonné sa propre clientèle, celle du ministère de la Santé et des Services sociaux, en ne leur donnant pas la capacité d'acheter des services de soutien à domicile indispensables. Les trois regroupements ont reçu le mandat des EÉSAD de poursuivre leurs représentations et d'orchestrer plusieurs actions et gestes de mobilisation à l'échelle provinciale en ce sens. C'est ce qu'ont constaté les porte-parole des regroupements, Hélène St-Laurent, Marie-Claude Gasse et J. Benoit Caron, respectivement de l'Aile rurale, de la Coalition des entreprises d'économie sociale en aide domestique et de la Fédération des coopératives de services à domicile et de santé du Québec.
Rappelons que les 100 EÉSAD emploient 6 000 personnes qui offrent à près de 80 000 clients, dont environ 80 % ont 65 ans et plus, 5,5 millions d'heures de services annuellement. La clientèle de ces entreprises, si elle répond à certains critères, obtient une aide financière du PEFSAD.
[Source : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/January2010/28/c4906.html]
Les problématiques se situent à deux niveaux. D'une part, les usagers, surtout des aînés, n'ont pas obtenu du gouvernement du Québec les 15 M$ nécessaires pour la mise à niveau du Programme d'exonération financière pour les services d'aide domestique (PEFSAD), ne serait-ce que pour rattraper l'augmentation du coût de la vie afin de leur permettre de maintenir leur capacité de se payer des services de soutien à domicile. Rappelons que les aides financières de ce programme pour les usagers sont demeurées les mêmes pendant 12 ans. Les EÉSAD ont, déjà depuis plusieurs années, assumé la responsabilité du gouvernement en maintenant les coûts pour les usagers en deçà du coût des services afin de leur permettre d'avoir accès auxdits services. Les entreprises l'ont fait à perte, ce qu'elles ne peuvent plus faire désormais.
Les EÉSAD sont des entreprises à but non lucratif. Pour bien desservir leur clientèle, elles doivent miser sur le développement des affaires, vendre leurs services à juste coût et offrir des conditions salariales convenables pour non seulement recruter, mais retenir leurs employées. En considérant seulement l'augmentation de 0,50 $ l'heure du salaire minimum prévue le 1er mai 2010, qui est tout à fait louable et souhaitable, qui s'ajoute à celle de l'année dernière, combinée à l'augmentation des taux à la CSST en janvier 2011, suite aux pertes à la Caisse de dépôt, ce sont tous des motifs qui pèsent lourd dans la balance de sorte que les entreprises font maintenant face à l'inévitable.
Conscientes que les hausses de tarifs des EÉSAD risquent de se traduire par l'abandon d'achat de services de la part des aînés les plus démunis financièrement, les entreprises emboîtent le pas de façon solidaire et refusent de porter l'odieux de la déresponsabilisation du gouvernement qui a abandonné sa propre clientèle, celle du ministère de la Santé et des Services sociaux, en ne leur donnant pas la capacité d'acheter des services de soutien à domicile indispensables. Les trois regroupements ont reçu le mandat des EÉSAD de poursuivre leurs représentations et d'orchestrer plusieurs actions et gestes de mobilisation à l'échelle provinciale en ce sens. C'est ce qu'ont constaté les porte-parole des regroupements, Hélène St-Laurent, Marie-Claude Gasse et J. Benoit Caron, respectivement de l'Aile rurale, de la Coalition des entreprises d'économie sociale en aide domestique et de la Fédération des coopératives de services à domicile et de santé du Québec.
Rappelons que les 100 EÉSAD emploient 6 000 personnes qui offrent à près de 80 000 clients, dont environ 80 % ont 65 ans et plus, 5,5 millions d'heures de services annuellement. La clientèle de ces entreprises, si elle répond à certains critères, obtient une aide financière du PEFSAD.
[Source : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/January2010/28/c4906.html]