Appel urgent à l'action : Projet des femmes assassinées
La ministre d’État responsable de la Condition féminine Helena Guergis a fait plusieurs annonces ces dernières semaines concernant de petites subventions à diverses organisations ici et là au Canada, notamment celles qui encouragent et coordonnent des projets pédagogiques de soutien à des femmes entrepreneures, dans l’esprit du nouveau slogan de Condition féminine Canada, « La force des femmes fait la force du Canada ». Par contre, aucune annonce n’a parlé du financement de l’initiative Sœurs d’Esprit de l’Association des femmes autochtones du Canada. On en parle dans le quotidien Winnipeg Free Press :
« On ne nous a rien dit, » explique la directrice Sœurs d’Esprit, Kate Rexe. « Le gouvernement reste muet sur la question. »
Sœurs d’Esprit a consacré une première subvention de 5 millions $ à compiler durant 5 ans une base de données sur plus de 520 femmes connues à avoir disparu ou été assassinées au cours des 40 dernières années. L’organisation a préparé des trousses à utiliser par les familles et/ou la police lorsqu’une femme disparaît et élaboré des politiques et des programmes visant à briser le cercle de la violence.
Mme Rexe dit que son organisation est prête à appliquer des politiques et des programmes communautaires axés sur trois domaines prioritaires : l’appareil judiciaire, le bien-être des enfants et la pauvreté. Mais ces initiatives restent en suspens parce qu’Ottawa refuse de dire s’il entend continuer à financer ce travail.
« C’est incroyablement frustrant », ajoute Mme Rexe. « Nous avons toutes les connaissances et du dynamisme, Nous pouvons amorcer le changement dès maintenant, mais nous ne pouvons même pas savoir si nous pouvons poursuivre cette planification. »
Il y a un an, la ministre de la Condition féminine Helena Guergis a affirmé travailler à l’extension du projet. « Je veux que vous sachiez que je suis déjà engagée dans le processus d’identifier ce à quoi ressemblera Sœurs d’Esprit 2 », a-t-elle dit lors d’une réunion du comité de Condition féminine Canada le 12 février 2009.
Mais un an plus tard, une porte-parole de la ministre Guergis refusait de préciser, vendredi le 12, si le financement de Sœurs d’Esprit allait être renouvelé et a mentionné dans un courriel qu’Ottawa a demandé à l’AFAC de communiquer sa base de données à la police.
Veuillez appuyer vos sœurs d’esprit des Premières Nations canadiennes par une lettre, un téléphone ou un FAX à Helena Guergis, au Premier ministre, aux critiques de l’Opposition et à votre député-e pour exiger un financement complet de cette initiative cruciale. Les femmes des Premières Nations doivent être les leaders qui solutionneront ce scandale national des femmes autochtones disparues et assassinées – ce sont elles, nos expertes. La GRC et les corps de police provinciaux et locaux ont une feuille de route pathétique en ce qui a trait à ces tragédies et ils doivent accepter de travailler en partenariat avec les femmes pour créer des stratégies efficaces en vue de les résoudre.
Premier ministre Harper
Harper.S@parl.gc.ca
Chambre des communes
Ottawa, ON
K1A 0A6
Téléphone: 613-992-4211
Fax: 613-941-6900
Helena Guergis
Ministre responsable de la Condition féminine
guergh@parl.gc.ca
733 Édifice de la Confédération
Chambre des Communes
Ottawa, ON
K1A 0A6
Téléphone: 613-992-4224
Fax: 613 992-2164
Suzanne L. Clément
Sous-ministre, CFC
suzanne.clement@nlrb.gov
Michael Ignatieff
IgnatM@parl.gc.ca
Anita Neville (députée libérale et critique du parti en matière de Condition féminine)
email@anitaneville.ca
Jack Layton
LaytoJ@parl.gc.ca
Irene Mathyssen (députée NPD et critique du parti en matière de Condition féminine)
mathyi@parl.gc.ca
Libby Davies (dépitée NPD, Vancouver East)
daviel@parl.gc.ca
Olivia Chow (députée NPD, Trinity-Spadina)
chowo1c@parl.gc.ca
Nicole Demers (députée Bloc Québécois et critique du parti en matière de Condition féminine)
DemerN@parl.gc.ca
« On ne nous a rien dit, » explique la directrice Sœurs d’Esprit, Kate Rexe. « Le gouvernement reste muet sur la question. »
Sœurs d’Esprit a consacré une première subvention de 5 millions $ à compiler durant 5 ans une base de données sur plus de 520 femmes connues à avoir disparu ou été assassinées au cours des 40 dernières années. L’organisation a préparé des trousses à utiliser par les familles et/ou la police lorsqu’une femme disparaît et élaboré des politiques et des programmes visant à briser le cercle de la violence.
Mme Rexe dit que son organisation est prête à appliquer des politiques et des programmes communautaires axés sur trois domaines prioritaires : l’appareil judiciaire, le bien-être des enfants et la pauvreté. Mais ces initiatives restent en suspens parce qu’Ottawa refuse de dire s’il entend continuer à financer ce travail.
« C’est incroyablement frustrant », ajoute Mme Rexe. « Nous avons toutes les connaissances et du dynamisme, Nous pouvons amorcer le changement dès maintenant, mais nous ne pouvons même pas savoir si nous pouvons poursuivre cette planification. »
Il y a un an, la ministre de la Condition féminine Helena Guergis a affirmé travailler à l’extension du projet. « Je veux que vous sachiez que je suis déjà engagée dans le processus d’identifier ce à quoi ressemblera Sœurs d’Esprit 2 », a-t-elle dit lors d’une réunion du comité de Condition féminine Canada le 12 février 2009.
Mais un an plus tard, une porte-parole de la ministre Guergis refusait de préciser, vendredi le 12, si le financement de Sœurs d’Esprit allait être renouvelé et a mentionné dans un courriel qu’Ottawa a demandé à l’AFAC de communiquer sa base de données à la police.
Veuillez appuyer vos sœurs d’esprit des Premières Nations canadiennes par une lettre, un téléphone ou un FAX à Helena Guergis, au Premier ministre, aux critiques de l’Opposition et à votre député-e pour exiger un financement complet de cette initiative cruciale. Les femmes des Premières Nations doivent être les leaders qui solutionneront ce scandale national des femmes autochtones disparues et assassinées – ce sont elles, nos expertes. La GRC et les corps de police provinciaux et locaux ont une feuille de route pathétique en ce qui a trait à ces tragédies et ils doivent accepter de travailler en partenariat avec les femmes pour créer des stratégies efficaces en vue de les résoudre.
Premier ministre Harper
Harper.S@parl.gc.ca
Chambre des communes
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K1A 0A6
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Helena Guergis
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Suzanne L. Clément
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Anita Neville (députée libérale et critique du parti en matière de Condition féminine)
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Libby Davies (dépitée NPD, Vancouver East)
daviel@parl.gc.ca
Olivia Chow (députée NPD, Trinity-Spadina)
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Nicole Demers (députée Bloc Québécois et critique du parti en matière de Condition féminine)
DemerN@parl.gc.ca