L'éducation et l'emploi doivent aller de pair dans le processus de francisation des nouveaux arrivants
Un article de Alec Castonguay
Le cégep et l'université francophones pour intégrer les immigrants
L'éducation et l'emploi doivent aller de pair dans le processus de francisation des nouveaux arrivants, affirme une étude de l'IRPP
Le milieu de travail est un pôle important de francisation des immigrants, et il faut s'en occuper davantage, conclut une nouvelle étude de l'IRPP. Pour améliorer l'usage du français dans les entreprises, il faut notamment encourager les jeunes immigrants à fréquenter les cégeps et les universités francophones, disent les auteurs.
Forcer les entreprises de moins de 50 employés à obtenir un certificat de francisation, comme le souhaite le Parti québécois, n'est pas le meilleur chemin pour améliorer l'intégration des immigrants au Québec, révèle une nouvelle étude de l'Institut de recherche en politique publique (IRPP). Le document de 44 pages, dont Le Devoir a obtenu copie, s'intitule L'Intégration linguistique des immigrants au Québec. Il sera rendu public ce matin.
Les auteurs estiment qu'il faut avant tout ouvrir les portes du marché du travail en français aux immigrants, puisque l'entreprise est l'un des endroits par excellence de francisation. «Les immigrants adultes ont, sur leur lieu de travail, un contact avec les langues qui constitue un creuset influençant fortement leur intégration», expliquent les auteurs, Michel Pagé et Patricia Lamarre, qui sont chercheurs au Centre d'études ethniques des universités montréalaises.
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