Exploitation, servitude domestique, une réalité encore aujourd'hui
« Des millions d'enfants travaillent nuit et jour en dehors de leurs foyers, s'épuisant au travail domestique. Presque tous sont exploités, exposés à des risques et victimes d'abus … cela doit cesser », a déclaré Juan Somavia, directeur général du BIT. Et pourtant, aujourd’hui encore, voir une petite fille de six ans travailler comme domestique est considéré comme normal dans de nombreux pays.
Extrêmement difficile à chiffrer, l’exploitation domestique se déroule derrière des portes closes. Les fillettes, invisibles au sein de leur communauté, travaillent le plus souvent sans relâche de 7h à 23h. Privées de toute éducation, elles sont régulièrement victimes d’abus. Cependant, il ne faut pas oublier que cette forme d’exploitation existe à l’échelle internationale. Tabous mais réels sont les cas où l’on confisque le passeport de jeunes filles pour les confiner et les réduire au d’esclave domestique et ce, dans des pays que l’on qualifie de riches et industrialisés.
Ainsi, la journée de la femme, le 8 mars de chaque année est là pour nous rappeler les progrès qu’il reste à faire. L’éducation reste, selon de nombreuses études, l’un des meilleurs moyens pour sortir ces filles de l’engrenage de servitude domestique. Détentrices d’un diplôme, elles sont plus à même de trouver un emploi, de profiter d’un revenu décent et ainsi de devenir autonomes. D’autre part, ce statut leur confère un pouvoir de décision relativement plus élevé dans leur ménage une fois mariées.
L’Aide Internationale Pour l’Enfance (AIPE), http://www.aipe-cci.org/, est un organisme à but non lucratif dont la mission est de venir en aide aux filles et plus généralement aux enfants victimes d’exploitation par le biais de l’éducation, des soins de santé physiques et psychologiques et de la formation professionnelle, sans discrimination de race, de sexe ou de religion.
En 2003, l’AIPE ouvrait la maison Arc-en-ciel, un centre de réhabilitation pour enfants libérés des conditions d’esclavage dans l’Etat d’Andhra Pradesh en Inde. Cette maison d’accueil propose un accès à l’éducation, une formation professionnelle, des soins alimentaires, sanitaires et psychologiques et des mesures d’hygiène afin de permettre une autonomisation et une réinsertion efficace de ces fillettes et plus généralement d’enfants esclaves dans la société.
Dans une autre mesure, l’AIPE considère qu'il essentiel de compenser le revenu qu'apportait l'enfant pour la famille, dont les parents sont pour la plupart sans emploi, par des accès à des programmes de microcrédits. Ces derniers ont permis une autonomisation des familles mais aussi une participation des femmes plus marquée à la vie dans la collectivité. La population bénéficie par ailleurs d’une sensibilisation quant aux dangers des mariages précoces. Cette initiative s’est montrée efficace, puisque de plus en plus de parents acceptent de laisser leurs filles poursuivre leurs études et les pressions pour le mariage des jeunes filles dès l’arrivée de leurs règles ont diminué.
Enfin, l’un des autres aspects de la mission de l’AIPE consiste à sensibiliser le public québécois à ces problématiques. Pour ce faire, sont mises en place des conférences dans les entreprises, associations diverses, écoles et universités. L’organisme offre également des pistes de solutions concrètes et à la portée de tous par le bais d’implication bénévole.
Si vous souhaitez obtenir des informations supplémentaires ou nous rencontrer, vous pouvez nous contacter au 514-871-8088.
Extrêmement difficile à chiffrer, l’exploitation domestique se déroule derrière des portes closes. Les fillettes, invisibles au sein de leur communauté, travaillent le plus souvent sans relâche de 7h à 23h. Privées de toute éducation, elles sont régulièrement victimes d’abus. Cependant, il ne faut pas oublier que cette forme d’exploitation existe à l’échelle internationale. Tabous mais réels sont les cas où l’on confisque le passeport de jeunes filles pour les confiner et les réduire au d’esclave domestique et ce, dans des pays que l’on qualifie de riches et industrialisés.
Ainsi, la journée de la femme, le 8 mars de chaque année est là pour nous rappeler les progrès qu’il reste à faire. L’éducation reste, selon de nombreuses études, l’un des meilleurs moyens pour sortir ces filles de l’engrenage de servitude domestique. Détentrices d’un diplôme, elles sont plus à même de trouver un emploi, de profiter d’un revenu décent et ainsi de devenir autonomes. D’autre part, ce statut leur confère un pouvoir de décision relativement plus élevé dans leur ménage une fois mariées.
L’Aide Internationale Pour l’Enfance (AIPE), http://www.aipe-cci.org/, est un organisme à but non lucratif dont la mission est de venir en aide aux filles et plus généralement aux enfants victimes d’exploitation par le biais de l’éducation, des soins de santé physiques et psychologiques et de la formation professionnelle, sans discrimination de race, de sexe ou de religion.
En 2003, l’AIPE ouvrait la maison Arc-en-ciel, un centre de réhabilitation pour enfants libérés des conditions d’esclavage dans l’Etat d’Andhra Pradesh en Inde. Cette maison d’accueil propose un accès à l’éducation, une formation professionnelle, des soins alimentaires, sanitaires et psychologiques et des mesures d’hygiène afin de permettre une autonomisation et une réinsertion efficace de ces fillettes et plus généralement d’enfants esclaves dans la société.
Dans une autre mesure, l’AIPE considère qu'il essentiel de compenser le revenu qu'apportait l'enfant pour la famille, dont les parents sont pour la plupart sans emploi, par des accès à des programmes de microcrédits. Ces derniers ont permis une autonomisation des familles mais aussi une participation des femmes plus marquée à la vie dans la collectivité. La population bénéficie par ailleurs d’une sensibilisation quant aux dangers des mariages précoces. Cette initiative s’est montrée efficace, puisque de plus en plus de parents acceptent de laisser leurs filles poursuivre leurs études et les pressions pour le mariage des jeunes filles dès l’arrivée de leurs règles ont diminué.
Enfin, l’un des autres aspects de la mission de l’AIPE consiste à sensibiliser le public québécois à ces problématiques. Pour ce faire, sont mises en place des conférences dans les entreprises, associations diverses, écoles et universités. L’organisme offre également des pistes de solutions concrètes et à la portée de tous par le bais d’implication bénévole.
Si vous souhaitez obtenir des informations supplémentaires ou nous rencontrer, vous pouvez nous contacter au 514-871-8088.