L'Assemblée des Premières Nations souhaite vivement prendre des mesures concrètes pour les femmes autochtones disparues ou assassinées
Communiqué
OTTAWA, le 8 mars /CNW Telbec/ - Alors que s'amorce la Semaine internationale de la femme, le chef national de l'Assemblée des Premières Nations (APN), Shawn A-in-chut Atleo, et la présidente du Conseil des femmes de l'APN, Kathleen McHugh, ont exprimé le souhait que les engagements pris au cours des dernières semaines dans le cadre du discours du Trône et du budget fédéral mèneront à la création d'un plan d'action national qui permettra de faire face au problème des disparitions et des assassinats de femmes autochtones.
"J'ai été encouragé par l'engagement du gouvernement fédéral à prendre des mesures en appui à la Déclaration sur les droits des peuples autochtones de l'Organisation des Nations Unies, qui comporte la mention expresse de la nécessité pour les États de travailler de concert avec les peuples autochtones pour s'assurer que les femmes et enfants autochtones jouissent d'une protection complète et de garanties contre toutes les formes de violence et de discrimination", souligne le Chef national Shawn A-in-chut Atleo. "Je trouve d'autant plus encourageant que les engagements pris dans le budget indiquent qu'on a enfin entendu les voix des femmes et des chefs autochtones sur cette grave question."
Plus de 500 filles et femmes autochtones ont disparu ou ont été assassinées depuis les années 1960. L'Assemblée des Premières Nations s'est jointe aux groupes nationaux et internationaux de défense des droits des autochtones et des droits de la personne pour demander aux différents gouvernements du Canada de mettre sur pied un processus inclusif qui conduira à la préparation d'un plan d'action national pour remédier à ce problème. Bien que le budget fédéral ne précise pas comment le gouvernement compte dépenser les 10 millions de dollars engagés au cours des deux prochaines années, l'APN a exprimé le souhait que le gouvernement fédéral ait ainsi annoncé qu'il est désormais prêt à se mettre à l'œuvre pour mettre en place des mesures significatives et concrètes qui permettront de lever le voile sur ce problème, d'y accorder l'attention qu'il mérite et d'y remédier.
"Les lacunes en matière de droits de la personne et les failles de l'appareil judiciaire ont permis que des malfaiteurs conservent leur liberté et que des dossiers demeurent non résolus. Il s'agit d'un problème national qui exige un plan national pour protéger les filles et les femmes", a déclaré la présidente du Conseil des femmes de l'APN, Kathleen McHugh. "Nous voulons travailler à l'élaboration d'un plan qui aidera les corps policiers et les appareils judiciaires à mieux réagir, à augmenter le nombre de refuges, à améliorer les services aux victimes et à lancer des programmes spéciaux pour aider les femmes victimes de traite. Nous devons aussi combler les fractures sociales et économiques qui piègent les femmes autochtones dans des situations à haut risque."
Mme McHugh a ajouté qu'on doit aussi mieux sensibiliser le public et améliorer la responsabilisation par la collecte et la publication de statistiques nationales exhaustives sur les taux de crimes violents contre les femmes autochtones.
L'APN et le Conseil des femmes de l'APN ont aussi recommandé la création d'un comité parlementaire mixte non partisan réunissant des membres et des personnes-ressources provenant des comités existants, dont les comités de la justice, de la condition de la femme, des affaires autochtones et de la sécurité publique, pour étudier la question.
En 1977, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution invitant les États membres à proclamer une journée soulignant les droits des femmes et la paix internationale. Suivant l'exemple de l'Organisation des Nations Unies, le Canada a désigné le 8 mars pour marquer la Journée internationale de la femme et le début de la semaine internationale de la femme.
Cette semaine est consacrée à la célébration des progrès accomplis en vue d'atteindre l'égalité des femmes, à la réflexion quant aux défis et aux obstacles qui perdurent et à l'examen des mesures à prendre pour que toutes les femmes parviennent à l'égalité, dans tous les aspects de leur vie.
L'Assemblée des Premières Nations est l'organisme national qui représente les citoyens des Premières Nations au Canada.
Le Conseil des femmes de l'APN s'assure que les points de vue des femmes des Premières nations soient inclus dans toutes les lignes directrices et activités stratégiques de l'APN et veille à ce que l'APN défende efficacement les femmes des Premières nations.
[source : http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/March2010/09/c8126.html ]
OTTAWA, le 8 mars /CNW Telbec/ - Alors que s'amorce la Semaine internationale de la femme, le chef national de l'Assemblée des Premières Nations (APN), Shawn A-in-chut Atleo, et la présidente du Conseil des femmes de l'APN, Kathleen McHugh, ont exprimé le souhait que les engagements pris au cours des dernières semaines dans le cadre du discours du Trône et du budget fédéral mèneront à la création d'un plan d'action national qui permettra de faire face au problème des disparitions et des assassinats de femmes autochtones.
"J'ai été encouragé par l'engagement du gouvernement fédéral à prendre des mesures en appui à la Déclaration sur les droits des peuples autochtones de l'Organisation des Nations Unies, qui comporte la mention expresse de la nécessité pour les États de travailler de concert avec les peuples autochtones pour s'assurer que les femmes et enfants autochtones jouissent d'une protection complète et de garanties contre toutes les formes de violence et de discrimination", souligne le Chef national Shawn A-in-chut Atleo. "Je trouve d'autant plus encourageant que les engagements pris dans le budget indiquent qu'on a enfin entendu les voix des femmes et des chefs autochtones sur cette grave question."
Plus de 500 filles et femmes autochtones ont disparu ou ont été assassinées depuis les années 1960. L'Assemblée des Premières Nations s'est jointe aux groupes nationaux et internationaux de défense des droits des autochtones et des droits de la personne pour demander aux différents gouvernements du Canada de mettre sur pied un processus inclusif qui conduira à la préparation d'un plan d'action national pour remédier à ce problème. Bien que le budget fédéral ne précise pas comment le gouvernement compte dépenser les 10 millions de dollars engagés au cours des deux prochaines années, l'APN a exprimé le souhait que le gouvernement fédéral ait ainsi annoncé qu'il est désormais prêt à se mettre à l'œuvre pour mettre en place des mesures significatives et concrètes qui permettront de lever le voile sur ce problème, d'y accorder l'attention qu'il mérite et d'y remédier.
"Les lacunes en matière de droits de la personne et les failles de l'appareil judiciaire ont permis que des malfaiteurs conservent leur liberté et que des dossiers demeurent non résolus. Il s'agit d'un problème national qui exige un plan national pour protéger les filles et les femmes", a déclaré la présidente du Conseil des femmes de l'APN, Kathleen McHugh. "Nous voulons travailler à l'élaboration d'un plan qui aidera les corps policiers et les appareils judiciaires à mieux réagir, à augmenter le nombre de refuges, à améliorer les services aux victimes et à lancer des programmes spéciaux pour aider les femmes victimes de traite. Nous devons aussi combler les fractures sociales et économiques qui piègent les femmes autochtones dans des situations à haut risque."
Mme McHugh a ajouté qu'on doit aussi mieux sensibiliser le public et améliorer la responsabilisation par la collecte et la publication de statistiques nationales exhaustives sur les taux de crimes violents contre les femmes autochtones.
L'APN et le Conseil des femmes de l'APN ont aussi recommandé la création d'un comité parlementaire mixte non partisan réunissant des membres et des personnes-ressources provenant des comités existants, dont les comités de la justice, de la condition de la femme, des affaires autochtones et de la sécurité publique, pour étudier la question.
En 1977, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution invitant les États membres à proclamer une journée soulignant les droits des femmes et la paix internationale. Suivant l'exemple de l'Organisation des Nations Unies, le Canada a désigné le 8 mars pour marquer la Journée internationale de la femme et le début de la semaine internationale de la femme.
Cette semaine est consacrée à la célébration des progrès accomplis en vue d'atteindre l'égalité des femmes, à la réflexion quant aux défis et aux obstacles qui perdurent et à l'examen des mesures à prendre pour que toutes les femmes parviennent à l'égalité, dans tous les aspects de leur vie.
L'Assemblée des Premières Nations est l'organisme national qui représente les citoyens des Premières Nations au Canada.
Le Conseil des femmes de l'APN s'assure que les points de vue des femmes des Premières nations soient inclus dans toutes les lignes directrices et activités stratégiques de l'APN et veille à ce que l'APN défende efficacement les femmes des Premières nations.
[source : http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/March2010/09/c8126.html ]