La Commission de la condition de la femme appuie le regroupement en une entité «composite» des quatre bureaux de l’ONU chargés de la promotion de la femme
Commission de la condition de la femme
Cinquante-quatrième session
19e et 20e séances – matin et après-midi
12 mars 2010
La Commission de la condition de la femme a fermement appuyé aujourd’hui le regroupement des quatre bureaux de l’ONU chargés de la promotion de la femme en une entité « composite », en achevant ainsi une session « exceptionnelle » marquée par le quinzième anniversaire du Programme d’action de Beijing, le trentenaire de la Convention pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) et le centenaire de la Journée internationale de la femme.
En tout, la Commission a adopté sept résolutions et projets de résolution dans lesquels elle engage les États à se mobiliser dans la lutte contre le VIH/sida, la mortalité maternelle et les mutilations génitales féminines, et fait au Conseil économique et social (ECOSOC) des recommandations sur la situation des Palestiniennes.
Un nombre record d’États Membres, au moins 33 sur les 45 que compte la Commission, se sont portés coauteurs du texte où la Commission se félicite de ce que l’Assemblée générale ait adopté, le 14 septembre 2009, la résolution 63/311 sur la création de l’entité « composite » dirigée par un secrétaire général adjoint.
Tout au long de la session de la Commission, qui a commencé le 1er mars dernier, les délégations n’ont cessé de saluer cette initiative. « Occasion historique », selon la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, cette nouvelle entité regrouperait le Bureau de la Conseillère spéciale pour la parité des sexes et la promotion de la femme, la Division de la promotion de la femme, le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) et l’Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme (INSTRAW).
« Une entité dynamique au sein du système de l’ONU permettra une programmation plus cohérente tout en amplifiant la voix des femmes », avait notamment expliqué le Secrétaire général de l’ONU à l’occasion d’une manifestation spéciale organisée pour fêter le trentenaire de la CEDAW.
Également adopté par consensus, la résolution sur la baisse des taux de mortalité maternelle, qui stagnent à des niveaux « inacceptables », selon les délégations, a donné lieu à des explications de position divergentes, entre autres, sur la place de l’interruption de grossesse dans les programmes de santé reproductive.
« Vivement préoccupée » par le fait que l’épidémie mondiale de VIH/sida frappe de façon disproportionnée les femmes et les filles, la Commission a adopté une résolution dans laquelle elle prie les gouvernements d’élargir « progressivement et durablement » l’accès universel au traitement et leur rappelle les dérogations concernant les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce.
Seul texte à avoir fait l’objet d’une mise aux voix, le projet de résolution sur « La situation des Palestiniennes et l’aide à leur apporter », recommandé à l’ECOSOC, a conduit à plusieurs explications de vote dont celle de la représentante d’Israël qui a dénoncé un « contenu tendancieux ».
La Commission a, par ailleurs, adopté un projet de rapport* sur l’organisation de ses travaux qui a été présenté par sa Vice-Présidente, Mme Leysa Sow. Elle a aussi approuvé l’ordre du jour provisoire de sa prochaine session** et élu aux Vice-Présidences M. Filippo Cinti, de l’Italie, et Mme Maria Luz Melon, de l’Argentine.
Les travaux de cette session, qui se sont achevés par les déclarations de la Conseillère spéciale du Secrétaire général pour la parité entre les sexes et la promotion de la femme et du Président de la Commission, se sont déroulés dans le cadre d’un débat ministériel et de tables rondes d’experts. Les résumés de ces dernières seront d’ailleurs transmis à l’Examen ministériel annuel (EMA) de l’ECOSOC.
[source : http://www.un.org/News/fr-press/docs/2010/FEM1792.doc.htm]
Cinquante-quatrième session
19e et 20e séances – matin et après-midi
12 mars 2010
La Commission de la condition de la femme a fermement appuyé aujourd’hui le regroupement des quatre bureaux de l’ONU chargés de la promotion de la femme en une entité « composite », en achevant ainsi une session « exceptionnelle » marquée par le quinzième anniversaire du Programme d’action de Beijing, le trentenaire de la Convention pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) et le centenaire de la Journée internationale de la femme.
En tout, la Commission a adopté sept résolutions et projets de résolution dans lesquels elle engage les États à se mobiliser dans la lutte contre le VIH/sida, la mortalité maternelle et les mutilations génitales féminines, et fait au Conseil économique et social (ECOSOC) des recommandations sur la situation des Palestiniennes.
Un nombre record d’États Membres, au moins 33 sur les 45 que compte la Commission, se sont portés coauteurs du texte où la Commission se félicite de ce que l’Assemblée générale ait adopté, le 14 septembre 2009, la résolution 63/311 sur la création de l’entité « composite » dirigée par un secrétaire général adjoint.
Tout au long de la session de la Commission, qui a commencé le 1er mars dernier, les délégations n’ont cessé de saluer cette initiative. « Occasion historique », selon la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, cette nouvelle entité regrouperait le Bureau de la Conseillère spéciale pour la parité des sexes et la promotion de la femme, la Division de la promotion de la femme, le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) et l’Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme (INSTRAW).
« Une entité dynamique au sein du système de l’ONU permettra une programmation plus cohérente tout en amplifiant la voix des femmes », avait notamment expliqué le Secrétaire général de l’ONU à l’occasion d’une manifestation spéciale organisée pour fêter le trentenaire de la CEDAW.
Également adopté par consensus, la résolution sur la baisse des taux de mortalité maternelle, qui stagnent à des niveaux « inacceptables », selon les délégations, a donné lieu à des explications de position divergentes, entre autres, sur la place de l’interruption de grossesse dans les programmes de santé reproductive.
« Vivement préoccupée » par le fait que l’épidémie mondiale de VIH/sida frappe de façon disproportionnée les femmes et les filles, la Commission a adopté une résolution dans laquelle elle prie les gouvernements d’élargir « progressivement et durablement » l’accès universel au traitement et leur rappelle les dérogations concernant les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce.
Seul texte à avoir fait l’objet d’une mise aux voix, le projet de résolution sur « La situation des Palestiniennes et l’aide à leur apporter », recommandé à l’ECOSOC, a conduit à plusieurs explications de vote dont celle de la représentante d’Israël qui a dénoncé un « contenu tendancieux ».
La Commission a, par ailleurs, adopté un projet de rapport* sur l’organisation de ses travaux qui a été présenté par sa Vice-Présidente, Mme Leysa Sow. Elle a aussi approuvé l’ordre du jour provisoire de sa prochaine session** et élu aux Vice-Présidences M. Filippo Cinti, de l’Italie, et Mme Maria Luz Melon, de l’Argentine.
Les travaux de cette session, qui se sont achevés par les déclarations de la Conseillère spéciale du Secrétaire général pour la parité entre les sexes et la promotion de la femme et du Président de la Commission, se sont déroulés dans le cadre d’un débat ministériel et de tables rondes d’experts. Les résumés de ces dernières seront d’ailleurs transmis à l’Examen ministériel annuel (EMA) de l’ECOSOC.
[source : http://www.un.org/News/fr-press/docs/2010/FEM1792.doc.htm]