Rapporteure spéciale sur les défenseurs des droits humains
Problèmes de sécurité rencontrés par les femmes qui défendent les droits de l’homme ou les personnes qui défendent des minorités sexuelles
47. Les femmes qui défendent les droits de l’homme courent plus de risques d’être soumises à certaines formes de violence d’autant qu’elles travaillent fréquemment sur des questions spécifiques qui mettent en cause des coutumes ou des règles établies de longue date et sont donc souvent culturellement sensibles (6). Cette violence sexiste recouvre notamment le harcèlement verbal et sexuel et le viol. Depuis janvier 2009, la Rapporteuse spéciale a envoyé 86 communications concernant la situation de ces femmes.
48. Pour améliorer la situation, les États devraient veiller à ce qu’il soit répondu aux besoins de sécurité qui sont propres aux femmes compte tenu de leurs spécificités et à rechercher leur participation et leur collaboration lors de la conception de mécanismes de protection. En particulier, ils devraient mettre en place une formation qui tienne compte des spécificités des femmes à l’intention des personnels des services de police, des agents de protection et des personnes chargées d’élaborer des programmes de protection. Les mécanismes universels et régionaux qui accordent des mesures de protection à des femmes défenseurs des droits de l’homme devraient eux aussi demander aux États de considérer leurs besoins spécifiques et de faire rapport sur les mesures exactes qu’ils auront arrêtées.
49. La Rapporteuse spéciale est profondément préoccupée par les campagnes incessantes de dénigrement et les menaces violentes dirigées contre les personnes qui défendent les droits des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels et des transsexuels. Il arrive souvent que le droit de réunion pacifique soit aussi refusé aux défenseurs qui travaillent sur des questions intéressant les lesbiennes, les homosexuels, les bisexuels et les transsexuels ou que la police n’assure pas la protection nécessaire à ces manifestations. Souvent, la police ne prend pas au sérieux les plaintes faisant état de violences et d’agressions, qui ne font donc pas toujours l’objet d’enquêtes en bonne et due forme.
(6) Voir A/HRC/4/37, par. 98 à 104.
Pour télécharger tout le rapport déposé lors de la 13e session du Conseil des droits de l'homme: http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/docs/13session/A-HRC-13-22_fr.pdf
47. Les femmes qui défendent les droits de l’homme courent plus de risques d’être soumises à certaines formes de violence d’autant qu’elles travaillent fréquemment sur des questions spécifiques qui mettent en cause des coutumes ou des règles établies de longue date et sont donc souvent culturellement sensibles (6). Cette violence sexiste recouvre notamment le harcèlement verbal et sexuel et le viol. Depuis janvier 2009, la Rapporteuse spéciale a envoyé 86 communications concernant la situation de ces femmes.
48. Pour améliorer la situation, les États devraient veiller à ce qu’il soit répondu aux besoins de sécurité qui sont propres aux femmes compte tenu de leurs spécificités et à rechercher leur participation et leur collaboration lors de la conception de mécanismes de protection. En particulier, ils devraient mettre en place une formation qui tienne compte des spécificités des femmes à l’intention des personnels des services de police, des agents de protection et des personnes chargées d’élaborer des programmes de protection. Les mécanismes universels et régionaux qui accordent des mesures de protection à des femmes défenseurs des droits de l’homme devraient eux aussi demander aux États de considérer leurs besoins spécifiques et de faire rapport sur les mesures exactes qu’ils auront arrêtées.
49. La Rapporteuse spéciale est profondément préoccupée par les campagnes incessantes de dénigrement et les menaces violentes dirigées contre les personnes qui défendent les droits des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels et des transsexuels. Il arrive souvent que le droit de réunion pacifique soit aussi refusé aux défenseurs qui travaillent sur des questions intéressant les lesbiennes, les homosexuels, les bisexuels et les transsexuels ou que la police n’assure pas la protection nécessaire à ces manifestations. Souvent, la police ne prend pas au sérieux les plaintes faisant état de violences et d’agressions, qui ne font donc pas toujours l’objet d’enquêtes en bonne et due forme.
(6) Voir A/HRC/4/37, par. 98 à 104.
Pour télécharger tout le rapport déposé lors de la 13e session du Conseil des droits de l'homme: http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/docs/13session/A-HRC-13-22_fr.pdf