_Communiqué

QUÉBEC, le 3 juin /CNW Telbec/ - Après avoir marché 500 km, de Wendake à Ottawa, pour exiger une bonification au projet de loi C-3 visant à renforcer l'équité des sexes dans les dispositions de la Loi sur les Indiens qui régissent l'inscription, les femmes formant le groupe Marche Amun demandent aujourd'hui l'adoption du projet de loi, même s'il n'est pas totalement satisfaisant à ce moment-ci. "Nous préférons de loin que ce projet de loi soit adopté plutôt que rien du tout", affirme la porte-parole de Marche Amun, Michelle Audette.

Conscientes que des amendements ne sont plus possibles à cette étape-ci des procédures parlementaires, les femmes autochtones de Marche Amun demandent que le projet de loi soit adopté et que le gouvernement fédéral mette rapidement en place un comité de travail formé des représentants des Premières Nations qui aura pour mandat de trouver des solutions aux mesures discriminatoires de la Loi sur les Indiens. La formation de ce comité de travail a notamment été appuyée par les Chefs de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, réunis depuis mardi à Québec.

"Il est urgent pour nos communautés de régler cette situation, car nous connaissons les résultats désastreux pour nos familles et nos membres qui se retrouvent brimés par des articles qui n'ont plus leur raison d'être en 2010. Nous reconnaissons le travail fait jusqu'ici avec le projet de Loi C-3 : il faut maintenant le poursuivre pour le ne pas laisser tomber les 45 000 personnes qui subissent cette discrimination inacceptable", a conclu Michelle Audette.

À propos de Marche Amun

Le 4 mai dernier marquait le début d'un geste symbolique : la Marche AMUN. Des femmes marchent 500km de Wendake jusqu'au Parlement du Canada, pour porter un message au premier ministre Stephen Harper : NON À LA DISCRIMINATION À L'ÉGARD DES FEMMES DES PREMIÈRES NATIONS DANS LA LOI SUR LES INDIENS! 

_{[Source : http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/June2010/03/c9751.html]}