Quand les infirmières ont mal, l'hôpital souffre

Quand les infirmières ont mal, l'hôpital souffre

Un article de Louise-Maude Rioux Soucy du journal Le Devoir, 28 août 2010 

Les infirmières se mobilisent pour valoriser leur profession et faire reconnaître leurs compétences

Les infirmières forment les trois quarts des effectifs médicaux. Ce sont donc elles qui sont au chevet de patients et qui portent le réseau public à bout de bras. Quand elles vont mal, c'est tout l'hôpital qui va mal, résume le chercheur à la retraite Yvon Brunelle, selon qui «la rétention du personnel infirmier» est un excellent indicateur «de l'ensemble de la réalité hospitalière».

Malgré cela, les infirmières n'ont toujours pas de voix officielle au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) contrairement aux médecins qui peuvent se faire entendre par l'entremise de la direction des soins professionnels. [...]

Qu'à cela ne tienne, les directrices ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Elles ont formé une association dont l'un des objectifs principaux est de permettre aux infirmières de se frayer un chemin jusqu'aux hautes sphères ministérielles. [...]

[...]

Utopique? Pas du tout; ce sont là les ingrédients qui ont fait la réputation des hôpitaux magnétiques, ces établissements passés maîtres dans l'attraction et la rétention du personnel infirmier. Dans ces hôpitaux, la gestion est décentralisée, le dialogue est érigé en système et le patient est placé au centre de toutes les décisions.

Lire l'article en version intégrale