Baisse d'un tiers de la mortalité maternelle : insuffisant pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement
Selon le dernier rapport, publié le 15 septembre par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), le nombre de femmes qui meurent en raison de complications pendant la grossesse et l'accouchement a baissé par 34% (passant de 546 000 en 1990 à 358 000 en 2008).
Selon ce rapport, quatre faits majeurs sont les principales causes de décès des femmes enceintes : de graves saignements après l'accouchement, les infections, l'hypertension et les avortements à risque. Selon des estimations de 2008, le risque de mourir au cours de l'accouchement des femmes des pays en développement est 36 fois supérieur à celui des femmes vivant dans les pays développés.
Le rapport estime que les facteurs qui contribuent à baisser le taux de la mortalité maternelle sont : l'éducation, une amélioration des systèmes de santé, une augmentation de la proportion d'accouchements assistés par du personnel de la santé et l'utilisation croissante de la contraception.
Malgré les progrès, le taux annuel de réduction de la mortalité maternelle est insuffisant pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui y sont reliés, d'ici à 2015. Le Secrétaire Général des Nations Unies lancera le 22 septembre la Stratégie globale pour la santé des mères et des enfants, qui sera l'occasion de prendre de nouveaux engagements, financiers et politiques, pour appuyer les efforts à la réduction de la mortalité maternelle.
La collecte de données statistiques en la matière a également besoin d'amélioration, surtout la méthode d'enregistrement des naissances et des décès. « Il est vital de soutenir le développement d'un système de collecte de données qui inclut les naissances, les décès et les causes des décès. Chaque décès d'une mère doit être compté », a conclu la Directrice de l'OMS.
> Communiqué
> Rapport (en anglais seulement)
Selon ce rapport, quatre faits majeurs sont les principales causes de décès des femmes enceintes : de graves saignements après l'accouchement, les infections, l'hypertension et les avortements à risque. Selon des estimations de 2008, le risque de mourir au cours de l'accouchement des femmes des pays en développement est 36 fois supérieur à celui des femmes vivant dans les pays développés.
Le rapport estime que les facteurs qui contribuent à baisser le taux de la mortalité maternelle sont : l'éducation, une amélioration des systèmes de santé, une augmentation de la proportion d'accouchements assistés par du personnel de la santé et l'utilisation croissante de la contraception.
Malgré les progrès, le taux annuel de réduction de la mortalité maternelle est insuffisant pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui y sont reliés, d'ici à 2015. Le Secrétaire Général des Nations Unies lancera le 22 septembre la Stratégie globale pour la santé des mères et des enfants, qui sera l'occasion de prendre de nouveaux engagements, financiers et politiques, pour appuyer les efforts à la réduction de la mortalité maternelle.
La collecte de données statistiques en la matière a également besoin d'amélioration, surtout la méthode d'enregistrement des naissances et des décès. « Il est vital de soutenir le développement d'un système de collecte de données qui inclut les naissances, les décès et les causes des décès. Chaque décès d'une mère doit être compté », a conclu la Directrice de l'OMS.
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