La mobilisation citoyenne fait reculer le gouvernement Charest
Communiqué
Montréal, 27 septembre 2010
La mobilisation citoyenne fait reculer le gouvernement Charest
Après des mois de mobilisation citoyenne contre le dernier budget, la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles se réjouit du fait que le ministre des finances du Québec, M. Raymond Bachand, recule finalement par rapport à l’implantation d’un ticket modérateur en santé.
La ‘franchise santé’ qui prévoyait nous faire payer 25$ pour chaque visite chez le médecin aurait eu comme résultat que les gens les plus malades et les plus démunis auraient moins consulté par manque de fonds et qu’il y aurait eu encore moins de consultations de nature préventive. C’est donc une grande victoire pour la société civile québécoise et notre santé collective!
Par contre, le combat n’est pas terminé pour autant. La contribution santé de 200$ par adulte d’ici 2012 est toujours maintenue par notre gouvernement. Que l’on gagne 20 000$ ou 200 000$ cette contribution fixe est la même pour tous. « Combinée aux autres taxes et tarifications régressives comprises dans ce budget (hausse des frais de scolarité, hausse des tarifs d’électricité, hausse de la TVQ, etc.), il est clair que se sont encore une fois les personnes à revenus modestes et leur santé qui écoperont le plus. Au lieu de les réduire, on creuse les écarts sociaux » souligne Isabelle Marcotte, présidente du conseil d’administration de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles.
Si le gouvernement veut faire des économies en santé, plusieurs solutions viables existent. On peut entre autres penser à l’implantation d’un régime public d’assurance médicament. Des études récentes (CCPA, IRIS) soulignent qu’une telle mesure permettrait de réduire les coûts de 43% par rapport au régime canadien actuel. Par exemple, cela nous permettrait d’avoir un meilleur pouvoir de négociation quant aux prix des médicaments, ce qui pourrait nous permettre d’épargner environ 2 milliards par année seulement au Québec.
Pour Luc Leblanc, coordonnateur général de la Clinique communautaire « Le vrai défi pour notre gouvernement est de maintenir et défendre la gratuité et l’accessibilité de notre système public de santé. La santé c’est un droit et comme peuple nous avons déjà fait ce choix. » La Clinique et son comité de lutte en santé continuera à travailler et mobiliser la population du quartier afin d’atteindre cet objectif.
Source : Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles
Info : 514-937-9251
Montréal, 27 septembre 2010
La mobilisation citoyenne fait reculer le gouvernement Charest
Après des mois de mobilisation citoyenne contre le dernier budget, la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles se réjouit du fait que le ministre des finances du Québec, M. Raymond Bachand, recule finalement par rapport à l’implantation d’un ticket modérateur en santé.
La ‘franchise santé’ qui prévoyait nous faire payer 25$ pour chaque visite chez le médecin aurait eu comme résultat que les gens les plus malades et les plus démunis auraient moins consulté par manque de fonds et qu’il y aurait eu encore moins de consultations de nature préventive. C’est donc une grande victoire pour la société civile québécoise et notre santé collective!
Par contre, le combat n’est pas terminé pour autant. La contribution santé de 200$ par adulte d’ici 2012 est toujours maintenue par notre gouvernement. Que l’on gagne 20 000$ ou 200 000$ cette contribution fixe est la même pour tous. « Combinée aux autres taxes et tarifications régressives comprises dans ce budget (hausse des frais de scolarité, hausse des tarifs d’électricité, hausse de la TVQ, etc.), il est clair que se sont encore une fois les personnes à revenus modestes et leur santé qui écoperont le plus. Au lieu de les réduire, on creuse les écarts sociaux » souligne Isabelle Marcotte, présidente du conseil d’administration de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles.
Si le gouvernement veut faire des économies en santé, plusieurs solutions viables existent. On peut entre autres penser à l’implantation d’un régime public d’assurance médicament. Des études récentes (CCPA, IRIS) soulignent qu’une telle mesure permettrait de réduire les coûts de 43% par rapport au régime canadien actuel. Par exemple, cela nous permettrait d’avoir un meilleur pouvoir de négociation quant aux prix des médicaments, ce qui pourrait nous permettre d’épargner environ 2 milliards par année seulement au Québec.
Pour Luc Leblanc, coordonnateur général de la Clinique communautaire « Le vrai défi pour notre gouvernement est de maintenir et défendre la gratuité et l’accessibilité de notre système public de santé. La santé c’est un droit et comme peuple nous avons déjà fait ce choix. » La Clinique et son comité de lutte en santé continuera à travailler et mobiliser la population du quartier afin d’atteindre cet objectif.
Source : Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles
Info : 514-937-9251