Nouveau bulletin : « Quotas : ajoutez des femmes et agitez? »
Un nouveau bulletin de l'Institute of Development Studies (IDS) remet en question le rôle de la discrimination positive dans l'accroissement de l'implication des femmes dans la prise de décisions politiques. Quotas: Add Women and Stir?, édité par Mariz Tadros et Ana Alice Alcantara Costa, va plus loin que de considérer seulement le nombre de femmes au pouvoir dans le monde en explorant des expériences variées de quotas dans une gamme de pays, incluant le Brésil, le Costa Rica, le Pakistan, l'Égypte, le Rwanda et le Royaume-Uni. Selon Mariz Tadros, du programme de recherche Pathways of Women's Empowerment, alors que plus de pays ont adopté une forme ou une autre de quotas, il est temps de réfléchir sur leur impact concret dans la transformation des relations entre les genres et la nature des politiques adoptées.
Voici quelques-unes des conclusions du bulletin :
• les quotas ne sont pas toujours introduits par ceux qui souhaitent renforcer la participation des femmes; d'autres buts sont souvent visés.
• une fois au pouvoir, les femmes qui bénéficient des systèmes de quotas peuvent ne pas poursuivre un agenda politique favorable à la promotion de l'égalité sociale entre les hommes et les femmes et à la justice de genre.
• selon le contexte, des chemins alternatifs au pouvoir politique peuvent être aussi efficaces que des systèmes de quotas.
• les femmes de l'élite peuvent bénéficier des systèmes de quotas aux dépens de celles qui occupent une position plus basse dans l'échelle sociale.
Rappelons qu'en 2010, les femmes occupent 19% des sièges dans les parlements, alors qu'elles en occupaient 11% il y a 15 ans, une augmentation de 73% qui demeure encore très loin de la parité.
[Source : ORÉGAND]
Voici quelques-unes des conclusions du bulletin :
• les quotas ne sont pas toujours introduits par ceux qui souhaitent renforcer la participation des femmes; d'autres buts sont souvent visés.
• une fois au pouvoir, les femmes qui bénéficient des systèmes de quotas peuvent ne pas poursuivre un agenda politique favorable à la promotion de l'égalité sociale entre les hommes et les femmes et à la justice de genre.
• selon le contexte, des chemins alternatifs au pouvoir politique peuvent être aussi efficaces que des systèmes de quotas.
• les femmes de l'élite peuvent bénéficier des systèmes de quotas aux dépens de celles qui occupent une position plus basse dans l'échelle sociale.
Rappelons qu'en 2010, les femmes occupent 19% des sièges dans les parlements, alors qu'elles en occupaient 11% il y a 15 ans, une augmentation de 73% qui demeure encore très loin de la parité.
[Source : ORÉGAND]