La députée Anita Neville assiste à la Conférence internationale sur les droits humains des femmes

La députée Anita Neville assiste à la Conférence internationale sur les droits humains des femmes

Anita Neville, députée de Winnipeg Sud-Centre et porte-parole de l’Opposition officielle responsable de la Condition féminine, s’est associée cette semaine à d’autres représentantes du monde entier pour discuter des droits humains des femmes à l’occasion de la conférence GlobalPOWER 2010 qui se déroule à Washington, D.C.

« Faire respecter et promouvoir les droits humains des femmes doit être une priorité de la plus haute importance pour la communauté internationale, et chaque pays, dont le Canada, doit en assumer la responsabilité », a affirmé Mme Neville. « Au cours des prochains jours, mes collègues et moi allons parler du trafic mondial de femmes et de jeunes filles, et étudier en profondeur les mécanismes politiques en réponse à cette crise urgente dans le cadre des droits humains des femmes. »

« Nous parlerons également du VIH/SIDA et de la politique environnementale dans l’optique des droits humains des femmes, et des défis que connaissent les pays participants sur le plan des droits humains individuels », a ajouté Mme Neville.

Le programme GlobalPOWER est une initiative du Center for Women Policy Studies qui a pour vocation d’« aider les dirigeantEs élus à élaborer des options et des stratégies politiques créatives pour les mettre en œuvre ». Mme Neville est la première députée canadienne à y être conviée en tant que participante.

« Le fait de participer à cette conférence permet de rappeler au gouvernement Harper qu’il doit adopter des mesures supplémentaires pour traiter des droits humains des femmes au Canada, notamment en demandant la tenue d’une enquête sur les femmes et les jeunes filles autochtones disparues et assassinées, en adoptant une loi proactive sur l’équité salariale comme l’a recommandée le Groupe de travail sur l’équité salariale en 2004, en rétablissant le Programme de contestation judiciaire, et en s’engageant à traiter du trafic de personnes , de conclure Mme Neville.

« À l’occasion de la Journée de l’affaire “ personne ”célébrée hier, reconnaissons que nous devons faire plus pour obtenir l’égalité pour toutes les femmes, tant au Canada qu’à l’étranger. »