La Fédération des femmes du Québec ne défend pas le niqab ou la burqa
Communiqué
Montréal, 3 novembre – En commission parlementaire hier, la Fédération des femmes du Québec (FFQ) a présenté un mémoire sur le projet de loi n° 94, Loi établissant les balises encadrant les demandes d’accommodement dans l’Administration gouvernementale et dans certains établissements, et a formulé onze recommandations.
La FFQ salue l’initiative du gouvernement de vouloir encadrer les demandes d’accommodement dans les services publics et l’administration gouvernementale. Puisque nous pensons que le niqab et la burqa sont des instruments d’enfermement et d’oppression des femmes, nous soutenons le projet de loi visant à en interdire le port par les employées de l’État.
Cependant, nous croyons qu’il faut appliquer, dans un premier temps, cette restriction vestimentaire aux seuls services publics. C’est pourquoi nous avons émis une réserve sur son application aux services de garde en milieu familial.
Pourquoi une telle position ?
Le projet de loi 94 a ciblé les services publics et la fonction publique et a exclu d’emblée plusieurs secteurs dont les entreprises privées, les conseils municipaux et les organismes communautaires. Dans ce contexte, la FFQ se questionne sur la nécessité, à cette étape-ci, d’inclure les services de garde en milieu familial, qui ne relèvent pas de la fonction publique. Le projet de loi tel que proposé par le gouvernement nous a donc amené à prendre position sur la question.
Nous croyons qu’il est préférable de cerner les impacts d’un tel projet avant de l’étendre plus largement. Cela explique notre réserve à y inclure les services de garde en milieu familial. Nous proposons au gouvernement de commencer avec les services publics et la fonction publique afin d’évaluer s’il y a lieu de l’étendre à d’autres secteurs.
Il faut également savoir qu’il est quasiment impossible pour les rares femmes portant le niqab ou la burqa de se trouver du travail. Cette loi amplifiera cette situation, d’autant plus que l’entreprise privée risque d’aller dans le même sens. Trouver des activités génératrices de revenus sera encore plus difficile pour ces femmes.
Nous défendons donc une position nuancée qui permettrait d’agir avec précaution.
Information : Stéfany Ranger, LCOM Communication,
Bureau : 514 393-3178; Cellulaire : 514 679-7583.
Source : Fédération des femmes du Québec, www.ffq.qc.ca
Montréal, 3 novembre – En commission parlementaire hier, la Fédération des femmes du Québec (FFQ) a présenté un mémoire sur le projet de loi n° 94, Loi établissant les balises encadrant les demandes d’accommodement dans l’Administration gouvernementale et dans certains établissements, et a formulé onze recommandations.
La FFQ salue l’initiative du gouvernement de vouloir encadrer les demandes d’accommodement dans les services publics et l’administration gouvernementale. Puisque nous pensons que le niqab et la burqa sont des instruments d’enfermement et d’oppression des femmes, nous soutenons le projet de loi visant à en interdire le port par les employées de l’État.
Cependant, nous croyons qu’il faut appliquer, dans un premier temps, cette restriction vestimentaire aux seuls services publics. C’est pourquoi nous avons émis une réserve sur son application aux services de garde en milieu familial.
Pourquoi une telle position ?
Le projet de loi 94 a ciblé les services publics et la fonction publique et a exclu d’emblée plusieurs secteurs dont les entreprises privées, les conseils municipaux et les organismes communautaires. Dans ce contexte, la FFQ se questionne sur la nécessité, à cette étape-ci, d’inclure les services de garde en milieu familial, qui ne relèvent pas de la fonction publique. Le projet de loi tel que proposé par le gouvernement nous a donc amené à prendre position sur la question.
Nous croyons qu’il est préférable de cerner les impacts d’un tel projet avant de l’étendre plus largement. Cela explique notre réserve à y inclure les services de garde en milieu familial. Nous proposons au gouvernement de commencer avec les services publics et la fonction publique afin d’évaluer s’il y a lieu de l’étendre à d’autres secteurs.
Il faut également savoir qu’il est quasiment impossible pour les rares femmes portant le niqab ou la burqa de se trouver du travail. Cette loi amplifiera cette situation, d’autant plus que l’entreprise privée risque d’aller dans le même sens. Trouver des activités génératrices de revenus sera encore plus difficile pour ces femmes.
Nous défendons donc une position nuancée qui permettrait d’agir avec précaution.
Information : Stéfany Ranger, LCOM Communication,
Bureau : 514 393-3178; Cellulaire : 514 679-7583.
Source : Fédération des femmes du Québec, www.ffq.qc.ca