FECQ-FEUQ-FTQ-CSN-CSQ : Front commun en vue de la rencontre des partenaires en éducation

FECQ-FEUQ-FTQ-CSN-CSQ : Front commun en vue de la rencontre des partenaires en éducation

Communiqué

MONTRÉAL, le 7 nov. /CNW Telbec/ - Plusieurs acteurs du monde de l'éducation et de la société civile se réunissent aujourd'hui au Parc Lafontaine pour participer au Rendez-vous de l'éducation et envoyer un message clair en vue de la rencontre des partenaires en éducation : il faut cesser la hausse des frais de scolarité.

À l'appel de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et de leurs collaborateurs, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), des étudiants, enseignants, professeurs, professionnels, employés de soutien et auxiliaires d'enseignement se concertent afin de discuter de l'avenir de l'enseignement postsecondaire au Québec.

Les participants abordent des thèmes cruciaux tels que les valeurs du réseau postsecondaire, la condition de vie des étudiants, l'aide financière aux études et la contribution étudiante. Dès l'ouverture de l'événement, les présidents de la FECQ et de la FEUQ constatent un consensus ferme de la part des acteurs présents au sujet des frais de scolarité universitaire.

« Plusieurs cégépiens font déjà face à des obstacles géographiques pour avoir accès aux études universitaires. Ajouter un nouvel obstacle financier serait catastrophique ! Aujourd'hui, les jeunes craignent pour leur avenir et c'est pourquoi ils sont venus des quatre coins du Québec pour discuter de l'avenir de l'éducation québécoise», explique le président de la FECQ, Léo Bureau-Blouin, à l'ouverture de l'événement.

« Les problèmes auxquels font face les universités et les étudiants sont éminemment complexes. La hausse des frais de scolarité ne fera qu'aggraver la situation financière précaire des étudiants et de leur famille. Ce dont les universités ont besoin, c'est d'une vraie vision d'avenir ! », poursuit Louis-Philippe Savoie, président de la FEUQ.

Cette vision est aussi partagée par les centrales syndicales qui représentent en grande partie les travailleurs qui ne pourront soutenir financièrement les études universitaires de leurs enfants puisqu'ils seront directement touchés par le projet libéral de hausse des frais de scolarité.

Michel Arsenault, le président de la FTQ, s'oppose fermement à une diminution de l'accessibilité des études postsecondaires. « À la proposition du budget Bachand de continuer la hausse des frais de scolarité après 2012, nous répondons, non. C'est un autre exemple des mesures contenues dans ce budget qui constituent une attaque contre la classe moyenne et la justice sociale dans notre société. » De plus, M. Arsenault se dit préoccupé par le fait que de moins en moins de familles de la classe moyenne peuvent accéder au programme d'Aide financière aux études, programme qui devrait être bonifié.

La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau a réitéré que l'éducation représente un bien commun tout aussi précieux pour le développement des personnes que pour celui de la société. « Toute entrave à l'accessibilité aux études supérieures des jeunes gens de la classe moyenne et des moins fortunés constituera un recul pour le Québec. Nous nous y objecterons avec force. »

« Le Québec ne peut se permettre de décourager ses jeunes de poursuivre leurs études. On a besoin du talent de ces jeunes. Or, comme le démontrent toutes les études sérieuses à ce sujet, hausser les frais de scolarité aura nécessairement un impact négatif sur l'accessibilité aux études postsecondaires. Est-ce réellement ce qu'on souhaite pour le Québec ? », s'interroge Réjean Parent, président de la CSQ.

En plus des nombreuses actions régionales à venir, la FEUQ dévoilera la plus vaste étude sur la condition de vie des étudiants de premier cycle universitaire à la mi-novembre. Également, une journée de réflexion sur l'avenir des universités est organisée par la Table des partenaires universitaires (TPU) le 25 novembre. Enfin, le dépôt d'une pétition et une vaste mobilisation sont prévus pour la rencontre des partenaires en éducation le 6 décembre.

[Source : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/November2010/07/c9816.html]