Entente Québec-France : 10 nouveaux Accords de reconnaissances mutuelle (ARM)
Rappel :
Entente France-Québec sur la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles
Entente Québec-France : 26 nouveaux arrangements de reconnaissance mutuelle
Voir aussi :
Communiqué
PARIS, France, le 23 nov. 2010 /CNW Telbec/ - La ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie, Mme Monique Gagnon-Tremblay et le ministre auprès de la ministre d'État, ministre des Affaires Étrangères et Européennes, chargé de la Coopération, M. Henri de Raincourt ont participé à une cérémonie soulignant une nouvelle étape du processus de mise en œuvre de l'Entente Québec-France en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles et annonçant la signature de 10 nouveaux Accords de reconnaissances mutuelle (ARM).
La cérémonie a eu lieu en présence des représentants des autorités de réglementation québécoises et françaises qui ont procédé à la signature de nouveaux ARM pour les métiers de boulanger, pâtissier, métiers de l'eau potable, débosseleurs, mécaniciens d'automobiles, mécaniciens de véhicules routiers lourds, peintres d'automobiles et les professions de chimistes, de techniciens dentaires et de technologues en imagerie médicale et radio-oncologie. Les autorités de réglementation de six autres professions et de 8 fonctions réglementées se sont par ailleurs engagées formellement à signer un ARM selon un échéancier convenu.
Avec ces nouvelles signatures, ce sont maintenant 69 professions et métiers qui sont couverts par des ARM. Au 31 décembre 2010, l'ensemble des professions, des fonctions et des métiers réglementés aura ainsi fait l'objet d'une évaluation dans le cadre de la procédure de reconnaissance des qualifications professionnelles. Ces résultats sont le fait d'une collaboration étroite et exceptionnelle entre les gouvernements, ainsi qu'entre les autorités compétentes responsables d'une profession, d'une fonction ou d'un métier réglementé sur le territoire du Québec ou de la France.
Se réjouissant de ces signatures, le premier ministre Jean Charest a déclaré « Nous avons aujourd'hui atteint les objectifs que nous nous étions fixés en 2008, selon l'échéancier prévu. Cette réussite est historique, car c'est la première fois que l'on tentait de relever pareil défi dans un cadre intercontinental, la première fois que l'on imaginait un projet aussi ambitieux entre gouvernements appartenant à des espaces économiques et politiques différents ».
Afin de répondre aux défis sociaux économiques actuels et futurs, les gouvernements du Québec et de la France ont adopté ces mesures inédites pour élargir leurs bassins de main-d'œuvre, favoriser l'échange de savoir-faire et accroître l'investissement. Les initiatives favorisant la mobilité professionnelle entre le Québec et la France permettront de répondre à certains besoins en matière de main-d'œuvre qualifiée, un facteur de croissance important pour le Québec et ses régions.
La ministre Gagnon-Tremblay a ajouté : « Cette entente réaffirme la force des liens qui unissent le Québec et la France et incarnent très concrètement cette relation exceptionnelle et audacieuse entre nos États. Nos gouvernements ont établi une passerelle transatlantique, un corridor de mobilité entre deux continents, permettant de créer un cadre d'échanges novateur entre le Québec et la France ».
Rappelons que l'Entente Québec-France en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles vise à faciliter l'exercice de toutes les professions, de toutes les fonctions et de tous les métiers réglementés sur le territoire de l'une ou l'autre des Parties, permettant ainsi à une personne déjà munie d'un titre de formation obtenu sur l'un des deux territoires et d'un permis, d'exercer sa profession, sa fonction ou son métier, à certaines conditions, sur le territoire de l'autre Partie. En levant les obstacles à l'attraction des travailleurs, l'Entente favorise la compétitivité des entreprises en leur permettant de recruter plus rapidement du personnel qualifié et permet, de manière plus générale, de répondre plus efficacement aux besoins de main-d'œuvre dans le secteur manufacturier et dans le secteur des services, tant au Québec qu'en France.
[Source : http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Novembre2010/23/c6838.html]