Un pas de plus vers le règlement complet de l'équité salariale
QUÉBEC, le 29 nov. 2010 /CNW Telbec/ - La ministre responsable de l'Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Mme Michelle Courchesne, et la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, annoncent que deux ententes sur l'équité salariale viennent d'être conclues. La première concerne le secteur de la santé et des services sociaux dont les salariés visés sont représentés par les associations du personnel d'encadrement ainsi que celles des biochimistes cliniques, des physiciens médicaux, des pharmaciens et des chefs de département de pharmacie. La deuxième entente concerne le secteur de l'éducation dont les salariés sont représentés par les associations du personnel d'encadrement.
Ces ententes touchent plus de 17 000 salariés, essentiellement des cadres, dont un peu plus de 7 000 qui appartiennent à des catégories à prédominance féminine. À terme, ce sont plus de 6 100 personnes qui obtiendront un correctif moyen de leur rémunération de 4 %. Les ententes conclues permettent de compléter deux des trois derniers programmes qui doivent l'être d'ici la fin de 2010.
« Aujourd'hui notre gouvernement franchit un autre pas vers le règlement complet de l'équité salariale. Ces ententes sont un gain indéniable et s'inscrivent dans une démarche rigoureuse menée avec détermination. Notre gouvernement joue un rôle de précurseur pour faire de l'égalité entre les femmes et les hommes une réalité. L'annonce d'aujourd'hui s'inscrit en ce sens », a mentionné la ministre Courchesne.
En 2006, le gouvernement du Québec a réglé l'équité salariale pour plus de 300 000 salariés, pour la plupart des femmes, en concluant trois ententes qui leur ont fait bénéficier d'ajustements salariaux significatifs. À la suite de l'annonce d'aujourd'hui, un seul autre programme général s'adressant à moins de 6 500 personnes salariées doit être complété avant l'échéance fixée par la Loi.
Les sommes dues des suites des présentes ententes sont rétroactives au 21 novembre 2001 et produisent des intérêts. Les coûts récurrents d'équité, en rémunération globale, s'élèvent à environ 28 millions $. Ces sommes étaient déjà provisionnées dans le budget des dépenses du gouvernement.
« Le Québec a été le premier État à compter sur un conseil des ministres paritaire et à voir ses sociétés d'État dotées d'une politique sur la gouvernance visant la parité des conseils d'administration. Plus récemment encore, nous avons enchâssé dans la Charte québécoise des droits et libertés la valeur fondamentale de l'égalité entre les hommes et les femmes. Tant de gestes dont toutes les Québécoises et tous les Québécois peuvent être fiers », a conclu la ministre St-Pierre.