Rencontre des partenaires en éducation sur l'avenir des universités et leur contribution au développement du Québec
Communiqué du MELS :
Rencontre des partenaires en éducation – Des échanges fructueux en prévision des décisions à venir
Quelques réactions :
Les étudiants en médecine s'inquiètent de l'impact d'une modulation des frais de scolarité
L'Alliance sociale souhaite un consensus clair pour stopper la hausse des droits de scolarité
Les membres de l'Alliance sociale claquent la porte de la Rencontre des partenaires en éducation
Rencontre des partenaires en éducation (FSE)
Les établissements universitaires québécois invitent le gouvernement à aller de l’avant
Québec solidaire défendra la gratuité scolaire malgré son exclusion
La communauté universitaire s'unit de nouveau pour condamner la dérive de l'université québécoise (TPU)
Au début de son mandat, la nouvelle ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, annonçait la tenue d'une série de quatre rencontres en éducation sur différentes thématiques qui se dérouleraient en prélude à un "grand rendez-vous" à Québec au printemps 2011.
La première rencontre (Montréal, 25 octobre) avait porté sur l'intégration des élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage (EHDAA). La deuxième rencontre, qui a pris place le 6 décembre, portait sur l'avenir des universités et leur contribution au développement du Québec. Trois grands thèmes ont été abordés au cours de la journée :
- le financement de la formation universitaire;
- l'accessibilité financière aux études;
- la performance des universités.
Les universités se sont engagées à mettre de l'avant des mesures concrètes dans certains domaines pour renforcer la qualité de la formation et la compétitivité des établissements en recherche. Des engagements qui ont réjoui la CREPUQ et le MELS.
L’ensemble des acteurs syndicaux et étudiants du milieu universitaire, ont, quant à eux, décidé de quitter la plénière pour dénoncer «la dérive des universités québécoises» et s'élever contre une hausse des droits de scolarité ou «toute forme d’arrimage des universités aux impératifs économiques».
Selon eux, la présence importante de représentant(e)s du milieu des affaires et l'orientation des questions soumises à la réflexion des participant(e)s ont fait en sorte que les discussions n'ont pas abordé les finalités de l'université : « L’absence de discussions sur la liberté académique, sur l’équité entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée ou sur les finalités des universités québécoises témoigne des priorités du gouvernement quant à l’enseignement supérieur et indigne les organisations du milieu universitaire.» Les porte-parole des organisations étudiantes et syndicales souhaiteraient la tenue d'États généraux.