Les centres de femmes souhaitent une mauvaise année 2011 au Ministre Bachand

Les centres de femmes souhaitent une mauvaise année 2011 au Ministre Bachand

Communiqué

MONTRÉAL, le 8 déc. /CNW Telbec/ - Le regroupement L'R des centres de femmes interpelle aujourd'hui le ministre Bachand pour réclamer l'abolition de la contribution santé qui sera exigée dès le prochain rapport d'impôt et qui doit atteindre 200 $ par adulte par année en 2012. Toute la journée, les 102 centres de femmes à travers le Québec ont occupé continuellement la ligne téléphonique du ministre des Finances pour lui présenter leurs vœux de mauvaise année 2011. « Une année aussi mauvaise que celle que le gouvernement fait passer aux femmes pauvres et aux femmes de la classe moyenne! Le gouvernement prétend ne pas vouloir augmenter les impôts et pourtant il instaure une nouvelle taxe et l'appelle pudiquement « contribution santé » », s'est indignée Madame Lyse Cloutier présidentes de L'R des centres de femmes.

Rappelons que cette taxe, appliquée de façon régressive, représente une charge 10 fois plus élevée pour une famille composée de deux adultes et deux enfants mineurs qui gagne 30 000$ par année après impôt que pour une famille similaire qui gagne 300 000$ par année. Les femmes seront d'autant plus touchées qu'elles sont plus nombreuses que les hommes à faire partie de la classe moyenne inférieure (moins de 60 000$ par année). « Cette taxe est une mesure sexiste qui ne tient pas compte des différences de revenus entre les hommes et les femmes » a réitéré Madame Cloutier.

Le 15 novembre dernier les centres de femmes occupaient le bureau du ministre Yves Bolduc à Montréal et organisaient des actions aux quatre coins du Québec pour dénoncer la taxe-santé. Le 23 novembre, elles sortaient déçues de la rencontre que le ministre de la Santé et des Services sociaux leur avait accordée à Québec. « Le Ministre Yves Bolduc a admis que l'application d'une taxe santé relève d'un choix politique de la part du gouvernement Charest. Il est nous est donc apparu logique de changer d'interlocuteur puisque manifestement ce gouvernement fait des choix en fonction de considérations strictement financières et comptables plutôt qu'en terme de justice ou de santé de la population.» a expliqué Madame Cloutier.

L'R des centres de femmes du Québec regroupe 102 centres de femmes répartis dans les dix-sept régions du Québec. À travers ses membres, ce réseau rejoint des dizaines de milliers de femmes du Québec de tous les âges et de tous les milieux.

 
Renseignements: Lyse Cloutier, présidente et porte-parole de L'R des centres de femmes du Québec, 514-946-9965