Communiqué

L’Afeas vient de donner son appui à un projet de loi présenté à la Chambre des Communes par la députée du Bloc Québécois, Maria Mourani (C-612). Le projet propose des peines plus sévères pour les proxénètes (personnes qui tirent de l’argent de la prostitution d’autrui) et vise toute les infractions à cet égard, qu’elles soient commises dans un contexte interne ou international. Si le projet de loi est adopté, il rendra confiscables les biens accumulés par les proxénètes.

À l’heure actuelle, des groupes de femmes réclament la décriminalisation complète de la prostitution, et ce, au nom de la protection des prostituées et prostitués. Ils souhaitent que la prostitution devienne un métier comme un autre. Ils y voient un moyen d’éliminer la mainmise des criminels sur ce secteur d’activités et ainsi pouvoir protéger les femmes qui deviendront libres dans l’organisation de leur « travail ». L’Afeas ne partage pas ce point de vue. À nos yeux, une société qui se respecte n’admet pas que le corps humain puisse être l’objet d’un trafic. Il nous est difficile d’admettre que des femmes puissent, sans contraintes, décider librement de se prostituer. Nous ne voulons pas que la prostitution fasse partie de la liste des métiers vers lesquels nos filles et garçons puissent se diriger.

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> Si vous souhaitez consulter le projet de loi de Mme Mourani : http://www2.parl.gc.ca/content/hoc/Bills/403/Private/C-612/C-612_1/C-612_1.PDF