Appel à mettre fin aux mutilations génitales féminines
Communiqué
6 février 2011 – Pour marquer la Journée internationale de la tolérance-zéro à l'encontre des mutilations génitales féminines et de l'excision, les Directeurs du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), Babatunde Osotimehin, et du Fonds des Nations Unies pour l''enfance (UNICEF), Anthony Lake, ont renouvelé dans un communiqué commun leur engagement à mettre fin à ces pratiques, dont 100 à 140 millions de femmes ont déjà été victimes dans le monde.
« Nous appelons la communauté internationale à nous rejoindre dans cet effort essentiel. Ensemble, nous pouvons abolir les mutilations génitales féminines et l'excision en l'espace d'une génération et aider des millions de jeunes filles et de femmes à vivre une vie plus saine et plus entière », indiquent-ils.
Les mutilations génitales féminines consistent essentiellement en l''ablation partielle ou totale des organes génitaux externes, justifié par des croyances culturelles ou religieuses. Elles causent de graves douleurs immédiates et ultérieures, provoquent des saignements prolongés, parfois des infections qui peut mener à une stérilité ou la mort. L''excision peut également entraîner des complications pendant les relations sexuelles, ainsi que lors des accouchements, augmentant les risques de décès ou d''invalidité pour la mère et l''enfant.
« Toutes les filles méritent de grandir à l''abri de ces pratiques nuisibles, qui mettent en danger leur santé et leur bien-être. Chaque année pourtant, trois millions de femmes et de jeunes filles sont seules face à la perspective de mutilations génitales et d''excision, une pratique qui à de graves effets, immédiats et à long terme, et qui constitue une violation flagrante des droits humains fondamentaux », ajoutent encore Babatunde Osotimehin et Anthony Lake.
Si ces pratiques existent dans certains pays d''Asie et du Moyen-Orient, et dans une moindre mesure, dans certaines communautés d''immigrés en Europe, en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis, c'est en Afrique, qu'elles sont les plus répandues. Pour cette raison, l'UNICEF et le FNUAP soutiennent depuis trois ans un programme commun visant à aider les communautés locales à y renoncer.
En partenariats avec les gouvernements, les organisations non gouvernementales (ONG), les chefs religieux et traditionnels des groupes communautaires, cet effort a déjà débouché sur l'abandon des mutilations génitales et de l'excision par plus de 6000 communautés d'Ethiopie, d'Egypte, du Kenya, du Sénégal, du Burkina Faso, de la Gambie, de la Guinée et de la Somalie. C'est la preuve que « les normes sociales et les pratiques culturelles changent » et que « les communautés s''unissent pour protéger les droits des filles », ajoutent les dirigeants de l'UNICEF et du FNUAP.
Les deux agences onusiennes concentrent leur travail sur 12 des 17 pays d'Afrique les plus prioritaires, où des résultats encourageants sont observés, à l'instar de l'Ethiopie, où le taux de prévalence des mutilations génitales dans la population féminine est passé de 80% à 74%, du Kenya où il est passé de 32% à 27% et de l'Egypte, où il est passé de 97% à 91%.
[Source : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=24405&Cr=mutilations&Cr1=]
6 février 2011 – Pour marquer la Journée internationale de la tolérance-zéro à l'encontre des mutilations génitales féminines et de l'excision, les Directeurs du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), Babatunde Osotimehin, et du Fonds des Nations Unies pour l''enfance (UNICEF), Anthony Lake, ont renouvelé dans un communiqué commun leur engagement à mettre fin à ces pratiques, dont 100 à 140 millions de femmes ont déjà été victimes dans le monde.
« Nous appelons la communauté internationale à nous rejoindre dans cet effort essentiel. Ensemble, nous pouvons abolir les mutilations génitales féminines et l'excision en l'espace d'une génération et aider des millions de jeunes filles et de femmes à vivre une vie plus saine et plus entière », indiquent-ils.
Les mutilations génitales féminines consistent essentiellement en l''ablation partielle ou totale des organes génitaux externes, justifié par des croyances culturelles ou religieuses. Elles causent de graves douleurs immédiates et ultérieures, provoquent des saignements prolongés, parfois des infections qui peut mener à une stérilité ou la mort. L''excision peut également entraîner des complications pendant les relations sexuelles, ainsi que lors des accouchements, augmentant les risques de décès ou d''invalidité pour la mère et l''enfant.
« Toutes les filles méritent de grandir à l''abri de ces pratiques nuisibles, qui mettent en danger leur santé et leur bien-être. Chaque année pourtant, trois millions de femmes et de jeunes filles sont seules face à la perspective de mutilations génitales et d''excision, une pratique qui à de graves effets, immédiats et à long terme, et qui constitue une violation flagrante des droits humains fondamentaux », ajoutent encore Babatunde Osotimehin et Anthony Lake.
Si ces pratiques existent dans certains pays d''Asie et du Moyen-Orient, et dans une moindre mesure, dans certaines communautés d''immigrés en Europe, en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis, c'est en Afrique, qu'elles sont les plus répandues. Pour cette raison, l'UNICEF et le FNUAP soutiennent depuis trois ans un programme commun visant à aider les communautés locales à y renoncer.
En partenariats avec les gouvernements, les organisations non gouvernementales (ONG), les chefs religieux et traditionnels des groupes communautaires, cet effort a déjà débouché sur l'abandon des mutilations génitales et de l'excision par plus de 6000 communautés d'Ethiopie, d'Egypte, du Kenya, du Sénégal, du Burkina Faso, de la Gambie, de la Guinée et de la Somalie. C'est la preuve que « les normes sociales et les pratiques culturelles changent » et que « les communautés s''unissent pour protéger les droits des filles », ajoutent les dirigeants de l'UNICEF et du FNUAP.
Les deux agences onusiennes concentrent leur travail sur 12 des 17 pays d'Afrique les plus prioritaires, où des résultats encourageants sont observés, à l'instar de l'Ethiopie, où le taux de prévalence des mutilations génitales dans la population féminine est passé de 80% à 74%, du Kenya où il est passé de 32% à 27% et de l'Egypte, où il est passé de 97% à 91%.
[Source : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=24405&Cr=mutilations&Cr1=]