Communiqué

QUÉBEC, le 3 mars /CNW Telbec/ - C'est mardi, lors d'un Forum national s'étant tenu à Québec, qu'a pris fin la vaste consultation menée au cours des derniers mois visant à mettre en place une stratégie québécoise de l'entrepreneuriat. Plus de 150 personnes, composées d'entrepreneurs et d'intervenants socioéconomiques provenant de partout au Québec, y ont pris part.

« Il faut faire les choses différemment pour maximiser tout le potentiel entrepreneurial du Québec. L'entrepreneuriat est l'un des piliers du développement de toute société », a déclaré le premier ministre Jean Charest. Il va sans dire qu'un contexte budgétaire difficile, un taux entrepreneurial qui est passé de 3,4 % en 1987 à 2,9 % en  2008, un faible taux de survie des entreprises ayant passé le cap des 5 ans et un manque criant de relève, forcent toutes les régions du Québec à se réinventer pour soutenir le développement économique.

Lors du Forum, Mme Andrée Hardy de FEMMESSOR Côte-Nord et porte-parole de l'ensemble des FEMMESSOR du Québec, déplorait le fait que les statistiques utilisées lors des tournées régionales ne reflètent qu'une partie de la réalité en omettant de tenir compte des genres. « Depuis 20 ans, l'entrepreneuriat féminin au Québec a augmenté de 102 % comparativement à 26 % chez les hommes », a-t-elle déclaré, démontrant ainsi par ces propos le fort potentiel entrepreneurial des femmes. « Si l'état québécois souhaite se doter d'une stratégie de l'entrepreneuriat, il doit instaurer un système de collecte de données différenciées selon les genres », rappelant à l'auditoire que les États-Unis ont mis en place un tel système depuis 1977.

Une approche dédiée et complémentaire

L'approche dédiée et complémentaire, telle qu'utilisée par les FEMMESSOR du Québec qui répondent aux besoins spécifiques des femmes entrepreneures et porteuses de projets, fait partie des solutions innovantes qui tiennent compte des catégories et des types d'entrepreneurs. Il importe que de nouveaux réflexes économiques puissent naître en considérant que la sphère entrepreneuriale du Québec d'aujourd'hui est composée par différents visages.

Offrant des services et du financement à tous les secteurs d'activités, à tous les groupes d'âge et à tous les stades de développement d'une entreprise, les FEMMESSOR du Québec proposent une solution adaptée et actualisée selon les motivations, les préoccupations, les valeurs et le style de management des femmes entrepreneures.

Portrait de la situation

Rappelons que malgré une avancée importante de l'entrepreneuriat féminin au Québec, le potentiel des femmes à cette filière est encore sous-utilisé. En effet, celles-ci ne constituent que le tiers des entrepreneurs, ont un revenu annuel moyen plus faible que celui des travailleuses salariées et les hommes d'affaires, rencontrent plusieurs obstacles reliés à la gestion, au réseautage et à la conciliation travail/famille. Finalement, elles se concentrent dans des secteurs d'activités laissés pour compte par les institutions financières et les sociétés de capital de risque alors que pourtant, le commerce et le service, indispensables dans toutes les sociétés du monde, constituent des domaines où il y aura toujours de la demande.

À propos des FEMMESSOR

Autrefois appelés ORSEF, les FEMMESSOR du Québec sont des organismes de développement économique voués à l'entrepreneuriat féminin. Ces organisations offrent un service complémentaire en participant à la chaîne de l'entrepreneuriat pour appuyer les femmes entrepreneures dans leur démarche de démarrage, d'expansion, de consolidation et d'acquisition d'entreprise, et ce, dans tous les secteurs d'activités et pour tous les groupes d'âge. Grâce aux services offerts par ces organisations couvrant actuellement 11 des 17 régions du Québec, des femmes accèdent à du financement en plus de déployer leurs compétences en matière de gestion financière et humaine, de développement des affaires et de réseautage. 

_{[Source : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/March2011/03/c7743.html]}