Frais de scolarité et la contribution parentale

Frais de scolarité et la contribution parentale

Le 10 mars dernier, la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ) participait à une conférence de presse organisée conjointement par la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ). Le but de l’événement était de dévoiler les résultats d’une étude démontrant l’effet de la hausse éventuelle des frais de scolarité sur la contribution parentale présumée dans le cadre du programme de prêts et bourses.

Comme les fédérations étudiantes, la FAFMRQ considère que les seuils actuels à partir desquels les bénéficiaires d’une aide financière aux études sont réputé(e)s recevoir une contribution parentale sont beaucoup trop bas (revenu familial de 30 000 $) et qu’ils obligent trop souvent les étudiant(e)s à combler l’incapacité financière de leurs parents en travaillant de nombreuses heures, parfois même au détriment de leur réussite scolaire. Dans plusieurs cas, la contribution parentale réelle arrive à peine à payer la facture des frais de scolarité. Or, si les familles à revenu modeste n’arrivent déjà pas à soutenir leurs enfants financièrement avec le niveau actuel des frais de scolarité, qu’est-ce que ça sera avec la hausse des frais de scolarité annoncée par le gouvernement Charest?

Si on considère les diverses hausses tarifaires des dernières années et les nouvelles taxes qui sont imposées aux familles de la classe moyenne, le Québec s’en va directement dans une impasse en ce qui concerne l’accessibilité financière aux études pour les personnes issues des familles à revenus modestes. C’est d’ailleurs le cas d’un bon nombre de familles monoparentales qui ne peuvent compter que sur un seul revenu pour boucler les fins de mois!

Pour plus de détails, lire le communiqué conjoint de la FEUQ et de la FECQ.

[Source : http://www.fafmrq.org/federation/2011/03/frais-de-scolarit%C3%A9-et-la-contribution-parentale.html]