Le Comité-conseil en matière de violence conjugale au Comité interministériel de coordination en matière de violence conjugale, familiale et sexuelle réclame le maintien du Registre des armes à feu et la sauvegarde des informations qu’il contient

Le Comité-conseil en matière de violence conjugale au Comité interministériel de coordination en matière de violence conjugale, familiale et sexuelle réclame le maintien du Registre des armes à feu et la sauvegarde des informations qu’il contient


Montréal, le 27 octobre 2011. Nous, membres du Comité-conseil en matière de violence conjugale au Comité interministériel (gouvernement du Québec ) de coordination en matière de violence conjugale, réunis le 26 octobre pour élaborer des recommandations pour le prochain plan d’action gouvernemental en matière de violence conjugale, demandons le maintien intégral du Registre des armes feu ainsi que la sauvegarde des données qu’il contient.

Ces données sont essentielles pour assurer la sécurité des victimes. L’abolition du Registre serait une perte importante d’outils de prévention et d’intervention en matière de violence conjugale. Rappelons que les policiers utilisent quotidiennement le Registre des armes à feu quand ils sont appelés à intervenir lors de situations de violence conjugale et lorsque les tribunaux ordonnent la saisie des armes à feu.

Nous demandons aux parlementaires canadiens de rejeter le projet de Loi C-19.

Nous demandons au gouvernement du Québec de mettre tout son poids dans la balance pour assurer le maintien de cet outil qui contribue à assurer le droit à la vie et à la sécurité tel que stipulé dans les chartes des droits et libertés québécoise et canadienne.

Sont signataires

Sylvain Lévesque, À cœur d’homme – Réseau d’aide aux hommes pour une société sans violence

Sylvie St-Yves, Agence de la santé et des services sociaux de Gaspésie/Iles-de-la-Madeleine

Chloé Deraiche, Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale

Christiane Patry, Association des centres jeunesse du Québec

Jean de Montigny, Association des directeurs de police du Québec

Arlène Gaudreault, Association québécoise Plaidoyer-Victimes

Melpa Kamatéros, Bouclier d’Athéna Services familiaux

Jacinthe Tessier, Centre d’aide aux victimes d’actes criminels

Karol O’Brien, Centre de solidarité lesbienne

Hélène Hauspied, Centre des femmes de Montréal

Monique Villeneuve, Comité communautés ethnoculturelles de la Table de concertation en violence conjugale de Montréal

Sylvie Pelletier, Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec

Manon Monastesse, Fédération des ressources d’hébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec

Claudette Leblanc, Fédération des cégeps

Julie Laforest, Institut national de santé publique du Québec

Odile Boisclair, L’R des centres de femmes du Québec

Louise Riendeau, Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale

Marie-France Godin, Regroupement québécois des ressources de supervision des droits d’accès

Jean Poirier, Service de police de la Ville de Québec

Joane Turgeon, Jocelyne Jolin, S.O.S. Violence conjugale

Yasmina Chouakri, Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes – Volet Femmes.

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Pour information : Odile Boisclair, L’R des centres de femmes du Québec, 514-876-9965