Le comité de condition féminine de la FSSS-CSN appuie la grève étudiante contre la hausse des frais de scolarité
Communiqué
MONTRÉAL, le 12 avril 2012 /CNW Telbec/ - En appui à la grève étudiante contre la hausse des frais de scolarité et pour l'accès de toutes les femmes à l'éducation, le comité de condition féminine de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) invite ses membres et la population à participer au rassemblement de solidarité aujourd'hui devant les bureaux du Ministère de l'Éducation (600 rue Fullum), à Montréal à 12 h 15.
Contre la hausse sexiste
« Historiquement, l'éducation a joué un rôle important dans l'émancipation des femmes qui n'est plus à prouver », affirme Josée Marcotte, vice-présidente responsable du personnel de bureau, techniciens et professionnels de l'administration et responsable de la condition féminine à la FSSS. L'accès à l'éducation a toujours été l'un des chevaux de bataille des mouvements féministes. En accédant à l'éducation, les femmes de tout temps et de tous lieux ont pu espérer de meilleures conditions de vie par l'accession à une égalité réelle. Elles ont aussi pu aspirer à la possibilité d'occuper un emploi et d'obtenir un revenu, gage d'indépendance.
La hausse des frais de scolarité universitaires compromet cruellement ce crucial et pourtant fragile acquis des mouvements féministes qu'est l'accessibilité aux études. Cette mesure touche les étudiantes de façon particulière, et cela, pas seulement parce qu'elles représentent 60 % des diplômé-es universitaires.
La lutte étudiante contre la hausse des droits de scolarité relève d'un véritable enjeu de société. C'est la société tout entière qui bénéficie aujourd'hui de la présence d'autant de femmes instruites. La hausse actuelle des droits de scolarité de 75 % sur 5 ans risque de les décourager très fortement.
Nous demandons à la population de se mobiliser et de revendiquer, avec nous, une société plus juste et une éducation accessible à toutes et tous. Nous demandons au gouvernement libéral d'annuler la hausse des droits de scolarité annoncée.
Les prochains jours sont déterminants pour la lutte étudiante, qui est aussi une lutte populaire et féministe. Le gouvernement doit reculer et c'est en maintenant la pression de la rue, avec les étudiant-es, que cela sera possible.