Communiqué

Montréal — le 25 avril prochain, Action des femmes handicapées (Montréal) – AFHM dévoilera, en présence de plusieurs invitéEs, le logo Femmes – secours / Women –   safe, le premier symbole d’aide significatif permettant à toute femme de trouver refuge et secours en cas de besoin. Sous le thème « Aller de l'avant » de la semaine nationale de sensibilisation aux victimes d'actes criminels de cette année, qui aura lieu dans l’ensemble du Canada du 22 au 28 avril, AFHM lancera une campagne de sensibilisation pour promouvoir la sécurité des femmes handicapées dans leur ville et l’utilisation du logo Femmes – secours / Women – safe. AFHM profitera de cette opportunité pour brosser un portrait de la situation des femmes handicapées victimes de violence.

La Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d'actes criminels offre aussi l’occasion d’envisager de nouveaux moyens pour approcher les victimes d’actes criminels et de permettre à celles-ci de mieux se faire entendre au sein du système de justice. AFHM offrira l’opportunité à des femmes handicapées d’aller de l’avant en faisant entendre leur voix proposant la mise en œuvre d’un programme d’aide aux femmes vivant des situations d’insécurité, de détresse ou de violence. Vous êtes donc conviéEs à partager cet événement avec différents groupes de femmes et de personnes handicapées.

Quelques données révélatrices :
Dans une récente étude menée par AFHM auprès de plus de 315 femmes handicapées à travers le Québec, (50,3 %) ont mentionné avoir déjà vécu une ou plusieurs expériences de violence. Ces violences sont diverses : (physique, psychologique, verbale, économique, sociétale, négligence ou maltraitance). Les FEMMES sont plus nombreuses que les hommes à avoir un handicap (13% vs 11% au Québec - EPLA, 2006). Elles sont plus à risque d’être violentées que les hommes handicapés et que les femmes n’ayant aucun handicap (Nosek et al., 2001; Agence de la santé publique du Canada, 2004; Curry et al., 2009). 10,8% vivent ou ont vécu de la violence conjugale, comparativement à 6,6% des femmes sans handicap (ESG, 2004). Les lieux publics sont des espaces où les personnes handicapées vivent de la violence (Recherche « crimes cachés » du RAPLIQ, 2011).