Communiqué

Montréal, le jeudi 19 avril 2012 – La Jeune Chambre de commerce de Montréal (JCCM) est fière de rendre public son mémoire intitulé Capital humain : Pour une relève de classe mondiale ! Dans le contexte où les pays émergents forment une main d’œuvre de plus en plus qualifiée et que le Québec vieillit, la relève doit pouvoir répondre aux besoins spécifiques des entreprises et du marché du travail.

« Pour la JCCM, le développement professionnel de la relève afin qu’elle puisse prendre sa place le plus efficacement possible au sein des entreprises nous apparaît comme étant crucial pour permettre au Québec de se démarquer sur l’échiquier international » a déclaré Cynthia Sanlian, présidente de la Jeune Chambre de commerce de Montréal. Fruit de plusieurs mois de recherches et d’analyses, la JCCM souhaite avec ce mémoire attirer l’attention des entreprises, des gouvernements et des établissements d’enseignement sur quelques pistes de réflexion qui pourraient être privilégiées dans un futur rapproché. Ces pistes de réflexion renforcent la conviction de la JCCM que le succès du Québec de demain passe par un développement adéquat de la relève d’aujourd’hui.

C’est devant près de 200 personnes réunies ce midi au Hyatt Regency Montréal à l’occasion d’un déjeuner-causerie que la JCCM a lancé son mémoire. « Nous nous tenons maintenant à la disposition des diverses parties prenantes pour faire avancer la réflexion et contribuer au débat. Aussi, la JCCM s’engage à renforcer son portefeuille d’activités autour du développement professionnel de la relève d’affaires en offrant à nos membres et à la communauté d’affaires des programmes accessibles et distinctifs. À notre façon, nous contribuons au développement d’une relève de classe mondiale » a conclu Mme Sanlian.

PRINCIPALES PISTES DE RÉFLEXION :

1. Lancer une réflexion afin de mieux définir les atouts du capital humain québécois et d’ainsi développer un bassin de main-d’œuvre unique possédant des caractéristiques professionnelles sans comparable à l’échelle nord-américaine;
2. Intégrer, dans le portefeuille des programmes de formation continue reconnues par le gouvernement, des activités comme le mentorat ou l’implication dans la communauté;
3. Renforcer l’accessibilité aux programmes de formation continue par l’ensemble de la main-d’œuvre afin d’éviter une concentration des compétences aux échelons supérieurs des organisations et entreprises;
4. Faire évoluer la loi sur les compétences vers un véritable incitatif fiscal pour les organisations, et particulièrement pour les pme;
5. Renforcer l’intégration des outils 2.0 dans les programmes de formation continue;
6. Développer davantage de partenariats entre les entreprises et les établissements d’enseignement québécois afin de développer des talents aux compétences tant pratiques que théoriques.

-> Consultez le mémoire (PDF)