Radio Avallon : la parole aux acteurs de la formation, apprenants et formateurs !
Radio Avallon : dès juin, diffusion d’épisodes sur des parcours en formation de base
L’idée a germé il y a deux ans, portée par les équipes de Radio Avallon qui travaillent en étroite collaboration avec les plateformes CLEF de la région, à commencer par celle d’Avallon, coordonnée par Catherine Dariès. Pour cette dernière, l’idée centrale consistait à donner la parole à ceux qui sont concernés, pour « rendre à chacun ce qui lui appartient et voir le travail de ceux qui agissent au quotidien ».
Maria Da Silva, responsable d’antenne à Radio Avallon, confirme cette motivation première pour le projet : « la parole est souvent donnée aux décideurs, aux financeurs, aux professionnels, et trop peu aux acteurs, à commencer par les acteurs de leur propre formation, les apprenants. Il s’agissait là de prendre le chemin inverse, de placer les apprenants au cœur de l’apprentissage, et donc au cœur de ces émissions faites par eux, pour eux, pour prendre ainsi toute la mesure du chemin qu’ils parcourent, et qui est courageux. »
C’est pourquoi, pendant plusieurs mois, au sein des ateliers animés par les bénévoles de la plateforme CLEF d’Avallon (constitués de binômes formateur – apprenant), des dictaphones ont été posés, discrets, pour suivre ces parcours, et donner à voir les progrès, le parcours de chacun. Une soixantaine d’heures ainsi collectées, qui ont été sélectionnées, découpées, mixées par Maria Da Silva et Hugo Martins de Radio Avallon. De ce travail est née une série d’épisodes de 7 à 10 minutes qui seront diffusés sur l’antenne dès juin prochain, à des horaires de grande écoute, sous le titre « Agir ensemble contre l’illettrisme ». Ces émissions seront ensuite disponibles en « podcast », en écoute à la demande à partir du site www.radioavallon.fr. Le site reprendra également les informations utiles, les contacts des plateformes, le numéro indigo illettrisme (0820 33 34 35) …
Pour Catherine Dariès, « il s’agissait de donner envie à d’autres, de dédramatiser, de démystifier et de dire que l’on peut prendre beaucoup de plaisir à apprendre, et ce à tout âge. »
« Le plaisir se situe des deux côtés », confirme Max, formateur, « du côté du bénévole comme de l’apprenant ». « On parle bien d’un échange », appuie Naïma, apprenante, « il nous faut retirer notre masque, accepter nos difficultés, pour nous dire que nous ne sommes plus à l’école et que nous pouvons quand même progresser. »
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