Les Québécois demeurent peu enclins à se marier et le font de plus en plus tardivement

Les Québécois demeurent peu enclins à se marier et le font de plus en plus tardivement

Communiqué

Québec, le 12 juin 2012 – En 2011, 22 900 mariages ont été célébrés au Québec selon les données provisoires, soit 22 400 mariages de conjoints de sexe opposé et 500 mariages de conjoints de même sexe. Les données confirment, une fois de plus, la faible propension des Québécois à se marier. Si les conditions de nuptialité de 2011 demeuraient constantes, seulement 29 % des hommes et 32 % des femmes se marieraient une première fois avant leur 50e anniversaire. Ces proportions ont peu bougé depuis le début des années 2000. Si les mariages sont peu fréquents, ils sont aussi de plus en plus tardifs. L’âge moyen au premier mariage atteint un nouveau sommet en 2011, s’élevant à 32,7 ans chez les hommes et à 31,0 ans chez les femmes. Dans les deux cas, il s’agit d’une hausse d’un peu plus de sept ans par comparaison avec le début des années 1970. Ce portrait des mariages et de la nuptialité au Québec en 2011 est tiré du bulletin Coup d’œil sociodémographique, publié aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec.
 
La façon dont on célèbre les mariages au Québec continue de se transformer depuis l’entrée en vigueur, en 2002, d’une loi qui habilite les notaires et toute autre personne désignée par le ministre de la Justice du Québec, incluant un proche des conjoints, à célébrer des mariages civils. La diversification des célébrants a entraîné une baisse notable de la part des mariages religieux, qui est passée de 71 % en 2002 à 54 % en 2011 chez les conjoints de sexe opposé. Les mariages officialisés au palais de justice sont aussi de moins en moins fréquents. Ils comptent pour 18 % des mariages hétérosexuels en 2011, comparativement à 29 % en 2002. Ce sont les mariages célébrés par une personne désignée qui ont connu la plus forte croissance depuis 2002. Ce type de cérémonie représente 16 % des mariages de conjoints de sexe opposé en 2011, tandis que la part des notaires parmi les célébrants s’établit à 12 %.
 
Les nouvelles catégories de célébrants sont encore plus populaires chez les conjoints de même sexe, autorisés à se marier au Québec depuis 2004. En 2011, la moitié des mariages de conjoints de même sexe ont été célébrés par un notaire (27 %) ou par une personne désignée (23 %). La part des mariages au palais de justice s’établit à 28 %, en forte baisse par rapport à 2004 (58 %). Enfin, les cérémonies religieuses se maintiennent un peu au-dessus de 20 %.