Si les relations entre milieux de la pratique et milieux de la recherche se déploient le plus souvent, dans un premier temps, sous forme quasi-contractuelle, dans une définition primaire du partenariat, la création de savoirs "communs aux deux mondes" exige, pour sa part, une interaction de nature collaborative. L'émergence de savoirs issus des interactions entre praticiens et chercheurs, sitant est qu'il ne s'agisse pas simplement de la réification de savoirs de sens commun propres à un univers de pratique particulier, implique donc une évolution de la nature et de la structure dans laquelle les interactions chercheurs praticiens se déploient, allant du formel à l'intégré, de la transmission de savoirs à la coconstruction finalisée de ces derniers. Si l'univers de la "recherche action" peut s'avérer particulièrement favorable à la réalisation de ces processus, celui de la formation à la recherche peut aussi offrir des espaces multiformes et multifomats permettant l'appropriation des savoirs homologués (issus de la recherche) en tant qu'outils de lecture critique des savoirs souvent réifiés.

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