Les chercheurs canadiens parmi les meilleurs et les plus respectés au monde, selon un rapport

Les chercheurs canadiens parmi les meilleurs et les plus respectés au monde, selon un rapport

Ottawa, le 27 septembre 2012 — Une évaluation fondée sur des données probantes et faisant autorité a établi que la science et la technologie canadiennes sont en santé et en progression, tant sur le plan quantitatif que par leur impact. Les cinq dernières années ont vu de réelles améliorations de l’ampleur et de la qualité de la science et de la technologie canadiennes.

Le Conseil des académies canadiennes vient de publier un rapport intitulé L’état de la science et de la technologie au Canada, 2012, qui constitue une analyse approfondie des disciplines scientifiques et des applications technologiques où le Canada excelle dans un contexte mondial. En 2010, le ministère fédéral de l’Industrie, par la voix du ministre, a demandé au Conseil des académies canadiennes (CAC) d’évaluer l’état de la science et de la technologie au Canada, en considérant tous les domaines dans lesquels il se fait de la recherche. En réponse à cette demande, le CAC a formé un comité de 18 experts du Canada et de l’étranger qui a mené cette évaluation en profondeur. Le comité a mis l’accent sur la recherche effectuée dans le secteur de l’enseignement supérieur, ainsi que dans les secteurs des organismes sans but lucratif et des gouvernements.

« Les Canadiens ont beaucoup de raisons d’être fiers : le Canada jouit d’une très bonne réputation internationale, la recherche en science et technologie est solide dans tout le pays, et nos infrastructures et programmes de recherche sont considérés comme étant de classe mondiale », a déclaré Eliot Phillipson, Ph.D., président du comité d’experts. « Les constatations du comité sont exhaustives et font suite à l’un des examens les plus complets jamais réalisés de la science et de la technologie au Canada. »

Voici les principales conclusions du rapport :

  • Les six domaines de recherche dans lesquels le Canada excelle sont les suivants (par ordre alphabétique) : arts visuels et arts de la scène; étude de l’histoire; médecine clinique; physique et astronomie; psychologie et sciences cognitives; technologies de l’information et des communications (TIC).
  • La science et la technologie canadiennes sont en santé et en progression, tant sur le plan quantitatif que par leur impact. Avec moins de 0,5 % de la population mondiale, le Canada produit 4,1 % de tous les articles scientifiques et près de 5 % des articles les plus souvent cités.
  • Selon une enquête internationale à laquelle plus de 5000 scientifiques de premier plan ont répondu, la recherche scientifique canadienne se classe au quatrième rang mondial, derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne.
  • Le Canada appartient à un réseau de collabortion internationale en matière de science et technologie qui comprend les pays les plus avancés au monde sur le plan scientifique. De plus, le Canada attire des chercheurs étrangers de grande qualité, à tel point qu’il y a eu depuis une décennie un flux migratoire net de chercheurs vers le Canada.
  • L’Ontario, le Québec, la Colombie-Britannique et l’Alberta sont les moteurs de la science et de la technologie canadiennes, totalisant 97 % des articles scientifiques produits au Canada. Ces provinces ont également le meilleur résultat pour ce qui est des indicateurs liés aux brevets, ainsi que le plus grand nombre de doctorants par habitant, avec plus de 90 % des nouveaux titulaires d’un doctorat au Canada en 2009.
  • Plusieurs domaines de spécialisation ont été retrouvés dans d’autres provinces. En voici quelques exemples : l’agriculture, les pêcheries et la foresterie à l’Île-du-Prince-Édouard et au Manitoba; la biologie en Saskatchewan; l’étude de l’histoire au Nouveau-Brunswick; les sciences environnementales et de la Terre à Terre-Neuve-et-Labrador et en Nouvelle-Écosse.

Elizabeth Dowdeswell, présidente du Conseil des académies canadiennes, a fait remarquer : « En 2006, le CAC a publié son premier rapport sur l’état de la science et de la technologie au Canada. Ce rapport a constitué une base solide pour la prise de décisions politiques. Le rapport de 2012 fait suite à ce premier rapport, dont il constitue une mise à jour et une extension. Le comité d’experts a fait appel à un ensemble d’indicateurs complémentaires pour obtenir de l’information sur divers aspects du système de recherche canadien. Ainsi, ce nouveau rapport fournit beaucoup de données qui permettent de comprendre les points forts, l’évolution et les domaines en émergence de la science et de la technologie au Canada. »

Le mandat du comité d’experts excluait le secteur privé de son analyse de la science et de la technologie, puisque ce secteur fait actuellement l’objet d’une évaluation par le comité d’experts sur l’état de la recherche-développement industrielle. Ensemble, ces deux rapports donneront un aperçu complet de la science et de la technologie au Canada.